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Une Si Longue Lettre : La Révolution Féminine au Sénégal

Dissertation : Une Si Longue Lettre : La Révolution Féminine au Sénégal. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2019  •  Dissertation  •  874 Mots (4 Pages)  •  512 Vues

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Une Si Longue Lettre : La Révolution Féminine au Sénégal

        Mariama Bâ est un auteur Sénégalais qui a écrit le roman Une Si Longue Lettre. Ce livre est loué pour l’intimité de ses émotions parce que le roman est écrit comme une lettre par la narratrice, Ramatoulaye, à sa meilleure amie, Aïssatou. De plus, Mariama Bâ utilise son roman pour exprimer ses idées féministes et pour révéler la réalité complexe d’être une femme sénégalaise. Mariama Bâ a écrit ce livre au moment où le modernisme a commencé à changer la vie quotidienne dans la société. En outre, il est important de noter que ce roman a été publié seulement vingt ans après l’Indépendance du Sénégal de la France parce que les colonisateurs ont imposé leur culture à un groupe de personnes qu’ils considéraient comme leur propriété. En examinant les personnages féminins dans Une Si Longue Lettre on voit comment l’influence des colonisateurs français avait un impact sur les cultures indigènes et par conséquent comment ils avaient une influence négative sur la vie des femmes au Sénégal.

        La colonisation des africains au Sénégal était oppressive parce que les français n’étaient pas respectueux de leurs langues ni de leurs coutumes. En fait, les colonisateurs français pensaient que c’était leur rôle de « civiliser » les africains donc ils leurs imposaient la langue française et la culture française. Dans son article, Penda Mbow explique que pendant la période précoloniale, « Le Rôle de la femme y paraît essentiellement politique et ceci par le biais de la succession matrilinéaire (1). » Cependant, ceci n’était plus le cas après l’influence du colonialisme. Dans Une Si Longue Lettre, Ramatoulaye a beaucoup de responsabilités différentes mais elle ne participe pas à la politique. Par exemple, elle a douze enfants alors elle s’occupe de sa famille et elle doit faire le ménage et cuisiner pour ses enfants et son mari. De plus, elle travaille à l’université où elle enseigne des cours. Par conséquent, Ramatoulaye n’a pas assez de temps ni d’énergie pour participer à la politique parce que la culture encourage les femmes à s’occuper de la famille et du ménage tout en travaillant simultanément.

        Même si Ramatoulaye n’a pas le temps de participer à la politique, l’Assemblée Nationale n’est pas nécessairement une organisation productive pour les femmes. Par exemple sa fille ainée, Daba, explique qu’elle ne s’intéresse pas à la politique au Sénégal. « Je ne veux pas faire de politique, non que le sort de mon pays et surtout le sort de la femme ne m’intéressent. Mais à regarder les tiraillements stériles au sein d’un même parti, à regarder l’appétit de pouvoir des hommes, je préfère m’abstenir (Bâ, Mariama 137). »  Malheureusement, Daba est une femme moderne qui veut promouvoir la révolution féminine au Sénégal mais elle sait que le pays n’est plus matrilinéaire. Elle dit, « Le pouvoir de décision restera encore longtemps aux mains des hommes, alors que la cité, chacun le sait, est l’affaire de la femme (Bâ, Mariama 137-138). » Cette citation démontre que Daba sait que les hommes contrôlent la politique au Sénégal. Je pense que ce pouvoir masculin est directement lié à la domination coloniale parce que le Sénégal était matrilinéaire avant la présence des colonisateurs français.

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