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Travail De L'écrivain

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Par   •  14 Janvier 2013  •  1 114 Mots (5 Pages)  •  1 207 Vues

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Le roman est l’accomplissement du travail de l’écrivain. Toutefois ce travail n’est pas sans difficulté pour la plupart des auteurs. Il demande beaucoup de temps, de rigueur, de recherches et d’inspiration, les manuscrits le montrent. Boileau disait « vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez : ajoutez quelquefois et souvent effacez. ». Autrement dit, que le travail de l’écrivain est sans fin, qui nécessite de toujours recommencer.

Dans quelle mesure peut-on dire que le travail de l’écrivain se caractérise par de multiples corrections pour perfectionner l’ensemble ?

Certes, certains écrivains travaillent de façon improvisée. Mais, pour la plupart des auteurs l’émergence de l’œuvre est le résultat d’un travail énorme au brouillon. Par ailleurs, l’avenir des manuscrits est compromis

Certes, certains écrivains travaillent de façon improvisée, où le premier jet est presque définitif.

Stendhal est l’un d’eux, il s’enfermait et écrivait tout son texte d’une seule traite, sans contrainte de plan. Le lendemain pour reprendre son travail il relisait ce qu’il avait fait la veille. Il a réussi à écrire la Chartreuse de Parme en seulement 53 jours. L’écriture est improvisée, au rythme de la pensée.

Aragon lui est inventif, il exprime cette méthode par son besoin de se laisser porter par la 1ère phrase « Je me jette à l’eau des phrases comme on crie. Comme on a peur. Ainsi tout commence… D’une espèce de brasse folle, inventée. Dont on coule ou survit. ». Il ne sait jamais comment va se finir son roman « jamais je n’ai écrit une histoire dont je connaissais le déroulement », il découvre son récit comme le lecteur. Georges Sand était pareil, il disait « quand je commence un roman, je n’ai aucun plan ; ça s’arrange tout seul pendant que je griffonne »

Tandis que Sartre avait des brouillons sans rature ni correction pour la philosophie mais une écriture brouillonnée pour les romans. Ce qui montre que le genre de l’œuvre peut faire varier la méthode et la difficulté du travail.

Ces auteurs ne travaillaient pas leur texte en détail, ils se laissaient porter. Le roman édité telle qu’on peut le trouver est presque sans modification, sans divergence de style par rapport à la première ébauche sortie de l’esprit de l’écrivain.

Mais, pour la plupart des auteurs l’émergence de l’œuvre est le résultat d’un travail énorme au brouillon.

Les manuscrits des écrivains étaient très différents, Proust découpait les passages qu’il voulait déplacer puis les coller sur ses brouillons à l’endroit souhaité. C’était des « paperoles », certaines pouvaient atteindre un mètre. Hugo employait la technique de la dilatation, il faisait des rajouts dans la marge. Flaubert supprimait des parties. Barthés raturait beaucoup, pour lui "La littérature, c’est la rature." Autrement dis pour tout chef-d’œuvre, il faut faire un brouillon. Même si ces méthodes de correction différent elles montrent que ces auteur ce tourmentent pour écrire, cherchant à atteindre la perfection. Cela résume la phrase de Boileau « vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez : ajoutez quelquefois et souvent effacez. »

Flaubert était surement un des écrivains les plus torturés et qui éprouvait le plus de difficultés à écrire car il voulait atteindre l’excellence, « au milieu de tout cela j’avance péniblement ». Il avait un « gueuloir » pour

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