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Traité du camp des Figuiers Valmy

Commentaire de texte : Traité du camp des Figuiers Valmy. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2013  •  Commentaire de texte  •  873 Mots (4 Pages)  •  967 Vues

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Traité du camp des Figuiers Valmy (El Kerma) : L'autorité d'Abd el-Kader fut alors remise en cause par des tribus liées au pillage : les aghas Benaouda Mazari, chef des Zmalas, et Mustapha ben Ismael, chef des Douars qui avait été agha avant la conquête, ne voulaient pas se soumettre à quelqu'un qu'elles considéraient comme un usurpateur. Ils se joignirent à un autre chef, l'agha Kadour Ben El-Morsly, placé à la tête des Bordja et chef des Beni Aâmer (Nomade), une des plus populeuses tribus de la province qui refusaient de continuer à payer zakât (l’achour), alléguant que la cessation de la guerre rendait cet impôt inutile, et qu'ils ne reconnaissaient pas pour leurs maîtres les infidèles et leurs alliés.

Abd el-Kader rassembla au plus vite ses cavaliers dans les environs de Mascara et surprit plusieurs villes laissées sans défense. Mais il eut l'imprudence d'établir son camp sur la lisière de la forêt de Zétoul, dans le pays des rebelles. Au milieu de la nuit, les Douars mirent en fuite une partie de ses troupes, enlevèrent son camp au galop, et le forcèrent à rentrer presque seul à Mascara. À cette nouvelle, Sidi el-Arubi leva l'étendard de la révolte, les autres chefs des mécontents imitèrent son exemple, et Abd el-Kader se vit entouré d'ennemis.

Au lieu de profiter de ces divisions, les Français intervinrent contre les révoltés de sorte qu'ils rendirent Abd el-Kader plus puissant après cet échec qu'il ne l'était auparavant. Mustapha ben Ismael, Benaouda Mazari et Kadour Ben El-Morsly, instigateurs de l'insurrection, avaient pourtant écrit aux généraux Théophile Voirol et Louis Alexis Desmichels qu'ils s'engageaient au nom des tribus insurgées à se reconnaître sujets de la France, à renverser Abd el-Kader et à amener la soumission des troupes de l'émir. Mais le général Louis Alexis Desmichels, les jugeant peu sûrs préféra protéger Abd el-Kader.

Soutenu par les Français et maître de la vaste province d'Oran, depuis le Chlef jusqu'à l'empire du Maroc (non inclus), il suivit l'exemple du pacha d'Égypte, dont il avait étudié la politique, et, s'appuyant sur la défense faite aux musulmans de traiter directement avec les chrétiens, il se constitua le négociant de ses États puis s'opposa à ce que les Français puissent visiter Tlemcen, sous prétexte que les Arabes et les Juifs n'aimaient pas voir des étrangers chez eux. Bientôt, il forma le projet de s'emparer de deux provinces de l'est et du centre, et constituer un État maure sur les hauts plateaux et de laisser aux Français la côte algérienne. Il prit un moyen détourné pour arriver à son but : il écrivit que, grâce à lui, toute la province d'Oran était maintenant pacifiée, que l'Est commençait à s'agiter, mais qu'il engageait les généraux Français à ne point s'y rendre, qu'il se chargeait de faire rentrer lui-même les tribus insurgées dans la soumission. Mais le général Théophile Voirol refusa ces propositions.

L'attitude d'Abd el-Kader inquiéta une secte de fanatiques, qui fit éclater une révolte contre lui, en prêchant la guerre

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