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Synthèse : à toute vitesse

Dissertation : Synthèse : à toute vitesse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mai 2020  •  Dissertation  •  952 Mots (4 Pages)  •  2 510 Vues

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Rédaction de la synthèse : la vitesse passionnément [Ne faites pas apparaître ce qui figure entre crochets dans votre copie] [Introduction] Depuis les premières courses automobiles de la fin du XIXème siècle, les performances de ce moyen de locomotion, emblème de la société contemporaine, n’ont cessé de s’accroître, conduisant certains coureurs à en perdre la vie pour satsifaire les enjeux économiques considérables de la compétition. [accroche] Une photographie intitulée “Une Course de Formule 1” souligne la performance de ces bolides lancés à toute vitesse. Objets de consommation, ils représentent un symbole pour beaucoup, incarné par la DS, déesse, d’après Barthes dans l’extrait “La Nouvelle Citroën” de son essai Mythologie de 1957, réédité en 2014. Excepté pour Leiris qui prend le parti de s’attarder sur l’absurdité des courses automobiles capables de tuer dans son roman de 1976 Frêle Bruit, tous restent fascinés par la vitesse emblématique de la course de Formule 1, selon Domecq dans son essai Ce que nous dit la vitesse de 2013. [Présentation des documents] Ainsi, nous nous demanderons en quoi l’automobile répresente le culte moderne de la vitesse. Pour ce faire, envisageons-la comme nouveau fétiche des passionnés de vitesse pour ensuite expliciter sa participation à une mythologie de la modernité. [problématique et annonce de plan] [développement] [première grande partie] Véritables spectacles sportifs, les courses automobiles s’apparentent aux jeux du cirque d’une ère nouvelle, exaltant une fascination pour la vitesse et le morbide. [annonce des sous-parties] Domecq s’intéresse aux Grands Prix automobiles, suivis par des centaines de millions de téléspectateurs, considérant qu’ils s’apparentent aux jeux du cirque. Leiris n’y est pas non plus indifférent, car il décrit son ressenti face au Grand Prix automobile de Monza en Italie érigé en spectacle épique où la clameur d’un public exité se même au bruit assourdissant des moteurs. Ctte compétition hors du commun se traduit dans le chox de prise de vue de la photographie d’un Grand Prix de Formule 1 avec le double effet filé pour saisir l’affrontement des bolides en pleine vitesse au coeur de l’arène, le public, dans le flou, se fondant dans la course. [première sous-partie] La puissance et l’agressivité quasi-surnaturelles des bolides subjuguent les spectateurs. Domecq fait part de cette fascination qui ne relève pas seulement d’un intérêt pour la technique et la mécanique, mais touche toutes les générations, sexes, spectateurs passsionnés mais aussi amateursBarthes explique comment Citroën a su créer une voiture qui suscite un engouement similaire : la nouvelle DS 19. Cette dernière émerveille le grand public par son nouvel aérodynamisme et par l’innovation de ses agencements. Pour autant, Leiris reste hermétique à cette magie, portant un regard dépréciatif et distancié sur les compétitions. La formes des bolides du Grand Prix fait l’objet de visions fantasmées. [deuxième sous-partie] Cette fascination masque des pulsions de mort moins avouables chez le spectateur attiré par un sport de vitesse dangereux et parfois mortel qui peut lui servir de catharsis. Ainsi, Domecq cite un livre de Dalay qui regroupe des photographies d’acidents. Avec lucidité, Leiris avoue la dangerosité acceptée d’un sport meurtrier quand il mentionne la présence d’une équipe de professionnels, prête à intervenir en cas de panne ou accident, estimant que le Grand prix automobile de Monza ressemble aux spectacles d’arène antique où les chrétiens étaient livrés aux lions. La photographie révèle combien la course automobile est une compétition de l’extrême. A contrario, selon Barthes, la DS 19, moins aggressive et sportive, apparaît la voiture rassurante du mouvement contrôlé, au grand public amateur d’automobiles. [troisième sous-partie] Fétiche moderne, la voiture incarne bien les fantasmes d’une société fascinée, entre autres, par la vitesse et pulsion de mort. Comment, de ce fait, entre-t-elle dans une mythologie de la modernité ? [transition] [deuxième grande partie] L’automobile est un emblème populaire avec des pilotes de courses érigés en héros contemporains de cette nouvelle mythologie de la modernité. [annonce des sous-parties] Barthes souligne l’enthousiasme collectif suscité par la nouvelle DS. Plébicitée pour son design inspiré des arts ménagers, elle devient un attribut du foyer domestique moderne. Avec la Porsche, Leiris évoque une autre voiture mythique non sans rappeler la fierté de la conduire et d’arborrer les couleurs de son pays et la frivolité du conducteur vêtu à la mode italienne, ce qui ne l’a pas protégé de la mort. Signe extérieur de richesse et de réussite sociale, la voiture est un produit de la société de consommation qui réifie le pilote qui devient son ambassadeur, à l’instar de Jim Clark. Domecq souligne l’admiration suscitée par la voiture de Formule 1 qui s’inscrit dans une nouvelle mythologie. La photographie du circuit automobile sublime la voiture de compétition, symbole moderne de la vitesse extrême. [première sous-partie] La voiture de course s’inscrit dans une mythologie contemporaine qui la sacralise, selon Domecq qui précise que seuls les connaisseurs seront vraiment à même de comprendre les courses automobiles. Toujours est-il qu’à sa mort, le champion de Formule 1 est salué comme un héros légendaire au même titre qu’un cosmonaute allé sur la Lune, déposant le drapeau national, d’après Leiris. Pour Barthes, c’est la DS, Déesse qui incarne la mythologie de la modernité en renouvelant celle de l’automobile. Moins agressive et sportive, la voiture devient rassurante et entre dans la légende. La DS permet à chacun d’accéder au plaisir de la vitesse contrôlée. La quête de confort l’emporte sur celle de la performance, le plaisir de la conduite sur celui de la vitesse. [deuxième sous-partie] [conclusion] Le culte moderne de la vitesse se concrétise à travers la voiture de course et son pilote, qui en sont une incarnation sublimée. Nouvel objet de désir, l’automobile nourrit ainsi le fantasme d’une technologie capable de repousser toujours plus loin les limites physiques de la nature. [partie objective] Mais jusqu’à quand ? [partie subjective]

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