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Synthèse sur l'utopie

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Par   •  1 Décembre 2020  •  Synthèse  •  832 Mots (4 Pages)  •  514 Vues

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  Synthèse sur l’utopie

 

      Le mot « utopie » est formé à partir du grec ou-topos, qui signifie en aucun lieu ou bien lieu du bonheur. Le principe de l’utopie est de permettre à un auteur d’imaginer et de dépeindre une société parfaite, en terme d’économie, de politique et de constitution sociale. Les textes que nous allons étudier ici sont trois extraits d’oeuvres nous présentant une utopie, chacune de contexte différents. A travers une analyse de ces trois documents, nous verrons quels sont les caractéristiques d’une utopie. Dans une première partie, nous verrons que ces textes ont de nombreux points communs, et nous verrons dans une seconde partie que ces description d’utopie montre malgré tout leurs limites.

On remarque donc que ces trois textes nous présentent la même notion: celle de l’utopie. Dans la premier texte, Utopia de Thomas More, L’auteur nous présente sa vision d’une cité parfaite. Il en fait la description complète, cet extrait nous présentant ici l’architecture idéalisée de la ville ainsi que le fonctionnement des logements, basé sur un système de roulement entre les propriétaires tout les dix ans. Ce texte est écrit du point de vue de l’auteur, à l’inverse des deux autres textes, présentant eux la cité idéale du point de vue d’un protagoniste. En effet, dans cet extrait de Candide, Voltaire met en scène Candide lors de la découverte de l’Eldorado, cité mythique du Paraguay, décrivant ici la richesse culturelle et architecturale de la ville. Le dernier texte, Les Cinq cents millions de la Bégum, Jules Verne décrit à travers le regarde de Marcel la cité de France-Ville, Ville cachée et utopique. On nous décrit une nouvelle fois la cité idéale par son architecture, ici décrivant la végétation luxuriante et le cadre bucolique.

On plus de ces descriptions architecturales, les auteurs des ces textes mettent en avant le savoir et la culture que les différentes cités offrent: on parle par exemple de d’un palais de science titanesque chez Voltaire (l.6), ou encore la diversité culturelle qu’offre la cité de France-Ville a travers ses nombreuses académie (l.10). Les habitants de ces cités utopiques font également partie de ce mythe de perfection. Ils sont, d’après ce qui est dit d’eux dans les trois extraits, tous unis et bons. Dans le texte de Thomas More par exemple, les Utopiens sont dépeints comme travailleurs et investis dans les collectivités, au travers principalement de l’entretient de la vegetation et des domaines publics. Voltaire lui, bien qu’il ne décrive pas les habitants en eux même, aborde tout de même leurs bonté, en justifiant l’absence de prison et de cour de Justice par le simple fait qu’il n’en ont pas besoin. Enfin, Jules Verne décrit les habitant de sa cité idéale comme un peuple érudit, s’organisant par eux même et sans débordements lors des rassemblements, organisant des cours publics sans cri ni débordements.

Ces cités sont donc, d’après les auteurs, des symboles de perfection. Mais une chose se dégage également de ces descriptions, c’est la non conscience du monde extérieur.

En effet, On remarque que ces trois utopies sont décrits comme difficiles d’accès, secretes et protégé: Utopia est en effet une forteresse imprenable, protege par remparts, tourelles, buissons épineux et fleuve. Eldorado est quand à elle, selon la légende, trouvable uniquement par hasard, au milieu des forets hostiles de l’Amérique du sud. Enfin, France-Ville est décrite comme cachée par une épaisse vegetation au large de l’ocean. Ces cités se voulant sécurisée et imprenable ne semble donc pas avoir conscience de la nature humaine, se basant uniquement sur la confiance entre les habitants. C’est également le propre de l’utopie: elle est vouée a tomber. Le moindre grain de sable extérieur provoquerait la chute de la machine, et c’est pourquoi malgré toutes ces precisions sur le caractère imprenable de chaque cité, on ressent le coté fragile et éphémère de ce système. Au delà des protection extérieur part exemple, la cité d’Utopia n’est pas sécurisée, chaque habitant n’allant connu que la sécurité, les Utopiens se voue en confiance aveugle, lassant même leurs maison libre d’accès, sans verrou si barrières. L’Eldorado, en se passant de justice et donc de sentence, ne pourrait réagir en cas de dysfonctionnement dans sa société ou d’une intrusion. Enfin, une société ainsi construite ne permet un développement personnel des habitants, ne leurs permettant pas de découvrir le monde. C’est pourquoi, par exemple, Candide renoncera à cette cité idéale malgré sa recherche: il ne peut y vivre sans sa femme qu’il a du laisser a Buenos Aires, et ceux malgré les horreurs qu’il a pu connaitre sur le champ de bataille.

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