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Synthèse CGE - BTS AG

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Par   •  9 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 250 Mots (5 Pages)  •  2 075 Vues

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CGE - Synthèse sur les humanoïdes

        Depuis plusieurs décennies, le cinéma présente des films avec pour principaux personnages, des robots dotés d’intelligence artificielle tels que Terminator ou Blade Runner, répondant ainsi à la fascination de l’homme pour les humanoïdes. Le corpus proposé aborde ce concept à travers les textes suivants : un article de la première édition du Tome 1, pages 448-451, de L’Encyclopédie de Jean d’Alembert définissant le mot « Androïde », datant de 1751 qui se réfère au Flûteur automate de M. Vaucanson, puis le chapitre IV « Préliminaires d’un prodige » tiré du roman de science-fiction L’Eve future écrit par Auguste de Villiers de L’Isle-Adam en 1886 et édité chez Eugène Fasquelle en 1909, relatant la création d’une femme artificielle à des fins amoureuses, une image extraite d’un film, Metropolis, de Fritz Lang, réalisé en 1927, à propos d’un savant fou créant une androïde et enfin un extrait écrit par Pierre-Marie Lledo  « Femme, homme, robot : vivre ensemble » (pages 174-176) , tiré de l’essai écrit par un collectif APM : Renaissance[s] : le plaisir d’entreprendre édité aux éditions Eyrolles en 2015, évoquant l’idée de l’androïde et de sa place dans notre société actuelle et future. L’ensemble de ces documents suscite la question suivante : l’humanoïde peut-il être le devenir de l’homme ? Le plan proposé permet d’étudier dans une première partie la définition de l’androïde et ce à travers plusieurs époques puis dans un second temps, les interrogations sociétales et philosophiques que pose ce concept.

        

        Qu’est-ce qu’un androïde ?

        Dans son Encyclopédie, Jean D’Alembert le décrit comme une machine ressemblant à l’homme avec des facultés gestuelles reproduisant celle de l’être humain, qui le propose aussi comme synonyme d’ « automate ». Cette définition apparait d’autant plus exceptionnelle que l’extrait relatif au Flûteur de M. Vaucanson, comme exemple d’androïde, est absolument extraordinaire de détails très perfectionnés pour expliquer son fonctionnement, pour reproduire au plus près les actions humaines. C’est un robot « qui marche, parle, répond et obéit », ainsi décrit par A. de Villiers de L’Isle-Adam dans son roman et se rapporte à la copie d’une femme comme son double, qui reste somme toute une simple imitation. Ainsi, le champ lexical utilisé par l’ensemble des auteurs se rapporte presque toujours à celui de l’Homme. L’image extraite du film de F. Lang expose un humanoïde et comme ce mot l’indique, il ressemble de façon très troublante à une femme, avec des caractéristiques presque humaines, jusque dans les détails de ses mains possédant cinq doigts, avec un semblant de poitrine et des articulations situées au même endroit que chez l’Homme. Quant à Pierre-Marie Lledo, utilisant les mots d’«androïde » et d’«humanoïde », il annonce l’apparition d’un nouveau spécimen au XXIème siècle, comme en dehors du contrôle de l’homme ou plutôt dans son prolongement. D’ailleurs, il le prouve en décrivant l’existence fascinante de « robots hybrides », savant mélange de robotique et de biologie humaine, réalisés grâce aux formidables avancées scientifiques actuelles.

        En outre, ce concept existe, selon la définition de l’encyclopédie D’Alembert, depuis le XVIIIème siècle et depuis la Renaissance selon P.-M. Lledo : cette idée a traversé les siècles pour aboutir à une concrétisation contemporaine. Comme argué dans l’extrait de P.-M. Lledo, « l’androïde » essaime aujourd’hui nos sociétés et plus précisément notre environnement lointain et immédiat. Le constat de cette chronologie indique une volonté plus ou moins affichée mais toujours présente, de notre espèce de vouloir créer une entité à son image. Cette explication rejoint celle de D’Alembert, comme le démontre le mot « fonctions » utilisé à trois siècles de différence. La définition d’ « androïde » révèle aussi un caractère lié au merveilleux, à l’extraordinaire ou bien au contraire, à un effet d’attraction-répulsion pour un public non averti, quand Villiers de L’Isle-Adam le détaille dans son ouvrage.

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