Synthèse A toute vitesse

Mechain Enzo - BTS SIO

Synthèse A toute vitesse :

Nous vivons dans une nouvelle ère bien différente d'une ancienne pourtant pas si lointaine. Effectivement les progrès technologiques ont apparus de façon exponentielle se multipliant à une vitesse telle que peu d'institutions ni même de personnes n'ont pus comprendre, analyser et évaluer les nouveaux enjeux de ces évolutions. Nous sommes donc dans une société qui, actuellement se permet tout un tas d'action sans que la justice, ou toute autre institution n'ait été préparé, et qui plus est reste trop peu rapide et flexible pour une telle révolution du numérique.

Ainsi, cette évolution extraordinaire de notre nouvelle ère numérique ne pousserait pas vers une révolution trop brusque de notre société ? Quels en sont les conséquences après quelques dizaines d'années ?

Nous répondrons à ces questions en deux parties, tout d'abord une analyse direct de notre nouvelle cité, puis nous nuancerons en détail les effets sur celle-ci.

George Orwell décrit en 1984 dans Big Brother le masque d'un univers fictif, que notre monde porte aujourd'hui. En effet, les changements que la technologie ont provoqué en si peu de temps nous poussent selon l'article Le Monde, A bas big brother de Stéphane Mandart vers de nombreuses possibilités, notemment celle d'une inquisition de masse de nos informations, sans nécéssairement le divulguer. Sylvie O'dy dans un article de L'express, Cybermenace sur la vie privé parle quand à elle de masque dans un sens plus direct concernant la nouvelle Pègre, ainsi que pédophiles et toute autre activité bien sombre trouvant très simplement et très éfficacement sa place sur le web.

L'information de masse, et l'exploitation de nos envies et goûts est à l'honneur dans le ciblage personnel du marché par le biais du cookie selon A bas big brother. Sylvie O'dy en décrit une véritable mine d'or pour les géants de la consommation, car ceux-ci peuvent cibler particulierement des potentiels clients et être très éfficaces, mais ceci pour un nombre de personnes d'une quantité démesurée. L'iconographie nous apporte un élément de comparaison quand à la quantité des données pouvant être traitées, à savoir la taille de l'image, un papier de 2 mètres, sur 2 mètres, sur 20 mètres, ce serait la quantité d'informations récupérées toutes les 10 minutes par la NSA, et ce, en 2000, selon l'évolution d'après les articles de presse, nul doute que cette quantité a depuis explosé, la construction de la tour de babel du web est donc loin d'être achevée.

Orwell décrit un monde dans lequel il n'est pas possible d'être vraiment seul, ainsi dans toute situation aussi bénigne et privé qu'elle puisse être, telle qu'un instant d'intimité dans une salle de bain, est exposée au Parti. Stéphane Mandart dans son analyse de big brother en fait le lien avec notre société dans lequel les satélites font office d'espion, et les ordinateurs font eux office de stoquage afin de nous ficher de façon démesurée. Sylvie O'dy parle de ces 100 millions d'utilisateurs n'ayant plus droit à leur anonymat, ni intimité. De la même façon que la célèbre affaire de Snowden frappera la NSA du document iconographique, en dévoilant au monde un système d'espionnage de masse afin de ficher chacun sur des détails extrêmement pointilleux et privés toute personne directement ou indirectement connecté au grand réseau de l'information.

La nouvelle cité, comme décrit par Stéphane Mandart, c'est le nom tout trouvé pour une société possédant de nombreuses bases très perennes des mythiques cités-états grecques, sur lesquelles s'est aujourd'hui rajouté tant de couches, aussi bien de provenance institutionnelles que technologiques. Ainsi, un serment d'une provenance Grecque aussi lointaine et sacré que celui d'Hypocrate se retrouve aujourd'hui baffoué par une protection insuffisante de nos informations selon l'article de L'Express. Le gouvernement de la première puissance mondiale, tel que l'iconographie en présente la NSA, récupère de la même façon autant d'informations extremement personnelles, quand les prestigieuses cités Grecques posaient autrefois les bases d'une société démocratique respectant les droits de ses citoyens.

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