Synthèse : A Quoi Meursault Est-il étranger ? Pourquoi Nous Apparaît-il Comme « étranger » ?

Albert Camus est un romancier du XXeme siècle , né en 1913 et mort en 1960, il a reçu un prix Nobel pour son œuvre Le mythe de Sisyphe en 1957 et c'est en 1942 qu'il a écris L’Étranger, un roman qui met en scène Meursault vivant à Alger. Le roman s'ouvre sur la mort de sa mère, qu'il enterre sans verser une larme, et se poursuit en évoquant sa vie entre son travail au bureau, quelques amis et Marie, jeune femme avec qui il entretient une liaison.

Comment ce passage éclaire t-il certains aspects du titre de l’œuvre ? A quoi Meursault est-il étranger ? Pourquoi nous apparaît-il comme « étranger » ?

Meursault vit la routine de la vie, il est indifférent au monde et se contente des sensations élémentaires. Il ne se fait pas d'illusions sur les valeurs comme la mort, le mariage, l'honnêteté. Au fond, il se comporte comme si la vie n'avait pas de sens. Cet extrait éclaire le titre, L’Étranger, en plusieurs passages. D'abord on peut constater que Meursault est étranger à sa famille ou à la tristesse, qu'il pourrait ressentir lors de la mort de sa mère (« qu'il enterre sans verser une larme »), qui est évoqué dans le para-texte. Ensuite on remarque qu'il est étranger à son travail ou à une éventuelle promotion que lui propose son patron ( lignes 2-3), quand il reste indifférent à ses propositions on lui répondant : « J'ai dit que oui mais que dans le fond cela m'était égal » ( ligne 5 ). On peut aussi constater à la ligne 12 qu'il est devenu en quelques sortes étranger à sa propre vie quand il annonce : « Quand j'étais étudiant, j'avais beaucoup d'ambitions de ce genre », après cette citation, on comprend qu'il a perdu ses ambitions quand, comme il le dit plus tard, il a abandonné ses études. Une personne qui n'a plus d'ambition, qui n'a plus de buts précis, ne peut pas réellement être le « maître » de sa vie, il est donc plus ou moins étranger à son existence. Enfin pour la dernière fois dans ce passage on peut voir qu'il est étranger à ses sentiments ou à la relation qu'il entretient avec Marie, c'est à la quinzième ligne et au suivantes que Marie lui propose de se marier et qu'il répond à nouveau comme à son patron, de manière plutôt froide, que ça lui est égal. Cette impression d'indifférence se renforce lorsqu'elle lui demande si il l'aime et que le narrateur qui est Meursault dit : «  J'ai répondu comme je l'avais déjà fait une fois, que cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l'aimais pas.». Il vie dans un relations à laquelle il est indifférent, ce qui est une situation dénué de sens, sa vie a l'air monotone mais il s'en contente.

C'est donc pour toutes les raison ci dessus que l'on peut dire que Meursault est étranger ses sentiments, à sa vie, à sa famille, à Marie, à son travail, à son patron, à la société, à ses relations ...

Plusieurs fois dans le texte il utilise des sortes d'euphémismes pour qualifier ses sentiments à propos de sa vie ( «  ne me déplaisait pas du tout » ( lignes 7-8), «  je n'étais pas malheureux » ( lignes 11-12)). Il semble ne pas se soucier des choses de la vie qui paraissent importantes à chacun. Pour lui rien n'a aucune importance, le

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