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Swann Love - un roman écrit par Marcel Proust

Fiche de lecture : Swann Love - un roman écrit par Marcel Proust. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2014  •  Fiche de lecture  •  737 Mots (3 Pages)  •  744 Vues

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Un amour de Swann est un roman, rédigé par Marcel Proust et publié en 1913, qui prend sa place dans une série de sept ouvrages, à la recherche du temps perdu. Il constitue la seconde partie du premier tome, du côté de chez Swann.

Dans le livre étudié, il nous fait part des amours de Charles Swann avec Odette de Crécy. Nous allons étudier le personnage d'Odette de Crecy qui est l'un des personnage principale de ce livre.

Nous nous sommes posé la question de voir comment Odette était présenté au lecteur, mais en nous en appuyant sur ses « origines », c'est-à-dire, là d’où elle vient.

Dans un premier temps, nous allons traiter de la provenance d'Odette puis a la présentation de celle-ci. Dans un second temps, nous tenterons d'expliquer l'effet produit sur le lecteur mais aussi sur Swann.

D'après quelques recherches, il semble qu'Odette ait eu une enfance difficile et qu'elle fut marié très jeune à un riche anglais. Devenu demi-mondaine, elle a une vie amoureuse très agitée, ce que nous démontrerons un peu plus tard.

Des les premières pages de un amour de Swann, Odette est présentée comme une personne du « demi-monde », c'est-à-dire, une femme vivant de ses charmes , une courtisane entretenue par des amants fortunés. Elle s'intègre d'autant mieux au clan des Verdurin, car elle manifeste la caractéristique essentielle, c'est-à-dire la vulgarité. Qu'il s'agisse de sa conception du « chic », de sa passions pour les antiquités.

Contrairement à Swann, Odette est un personnage dépourvu de vie intérieure. Non pas qu’elle soit privée de réactions, de désirs ou de sentiments, mais, avant d’être un personnage à part entière, Odette est surtout un produit de l’esprit de Swann, une création de son imaginaire.

Nous pouvons aussi constater que rares sont en effet les passages dans lesquels le narrateur prend l’initiative d’analyser les réactions d’Odette dans le fil de la narration.

« Certes quand Odette venait de faire quelque chose qu’elle ne voulait pas révéler, elle le cachait bien au fond d’elle-même. Mais dès qu’elle se trouvait en présence de celui à qui elle voulait mentir, un trouble la prenait, toutes ses idées s’effondraient, ses facultés d’invention et de raisonnement étaient paralysées, elle ne trouvait plus dans sa tête que le vide, il fallait pourtant dire quelque chose, et elle rencontrait à sa portée précisément la chose qu’elle avait voulu dissimuler et qui, étant vraie, était seule restée là. Elle en détachait un petit morceau, sans importance pour lui-même, se disant après tout que c’était mieux ainsi puisque c’était un détail vérifiable qui n’offrait pas les mêmes dangers qu’un détail faux. ‘’Ça du moins, c’est vrai, se disait-elle, c’est toujours autant de gagné, il peut s’informer, il reconnaîtra que c’est vrai, ce n’est toujours pas ça qui me trahira. ‘’. Elle se trompait, c’était cela qui la trahissait […]» (Du côté de chez Swann, P.273).

De plus, dans les années 1890, Marcel Proust est un grand laudateur de Botticelli. L'auteur d'Un amour de Swann s'inspire d'une de ses fresques de la Sixtine, dont il a connaissance grâce aux Essais critiques de Jonh Ruskin, pour imaginer le portrait

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