Sujet type EAF La question de l’homme

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Sujet Type EAF ; La Question De L'homme

Dissertation: Sujet Type EAF ; La Question De L'homme

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Soumis par: bebeprincesse 27 février 2013

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Mots: 854 | Pages: 4

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Sujet type EAF

La question de l’homme

Questions sur le corpus :

1. Justifier le rapprochement de ces quatre textes en précisant à quels genres d’argumentation ils appartiennent. Votre réponse n’excédera pas une vingtaine de lignes.

Le corpus d’étude est composé de quatre textes, dénonçant la même thèse, la misère. Nous constatons néanmoins qu’ils sont d’époques différentes, un du XVIIème siècle, « De l’homme » de Jean de La Bruyère (texte A), un du XVIIIème siècle, « Misérable » de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert (texte B), le « Discours à l’Assemblée » de Victor Hugo du XIXème siècle (texte C) et « L’Homme révolté » d’Albert Camus du XXème siècle (texte D).

Dans son texte, La Bruyère fais recours à la métaphore filée de l’animal, il compare les humains à des animaux et cela produit donc un effet surprise sur le lecteur. Mais ce n’est qu’à la ligne 5-6, qu’on découvre qu’il parle des humains : « ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes ».

Cette animalisation des êtres humains que l’on retrouve dans plusieurs expressions, « animaux farouches » ; « des mâles et des femelles » (l.1) ; « la terre qu’ils fouillent » (l.3) et « tanières » (l.6), nous fais comprendre que ces paysans avaient des conditions de vie atroce. Il est marquant qu’on retrouve le mot « tanière », employé pour désigner le logement des ouvriers dans le texte de Victor Hugo qui à été écrit un siècle plus tard. Cela voudrait dire que l’histoire stagne ? Que la misère reste toujours la même ? Dans l’Encyclopédie, Diderot et D’Alembert donne leur définition d’un misérable. Pour faire face à cette misère, Camus ne donne qu’une solution ; celle de se révolter. Le texte A et le texte C font tous deux appels au procédé de l’hypotypose qui est une figure de style qui consiste à faire une description réaliste d’une scène. C’est une description faite de manière si forte et si frappante que le lecteur croirait la vivre véritablement, comme par exemple dans le texte A,

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on y voit en effet des hommes qui « vivent de pain noir, d’eau et de racine ». Mais les exemples d’Hugo, dans le texte

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