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Sujet d'invention : " les contemplations " de Victor Hugo

Étude de cas : Sujet d'invention : " les contemplations " de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2013  •  Étude de cas  •  628 Mots (3 Pages)  •  2 458 Vues

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sujet d'invention

Demain, dès l’aube… (1802-1885)

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations»

La Fin

Pourquoi on aime tellement regarder le soleil qui se couche ? Sur un lac doré, derrière une montagne rose Ou sur une plage déserte un soir d’été Cette boule de feu plongeant doucement dans la mer lointaine

Le soleil qui se lève, c’est l’expectation, le début Mais les débuts sont vides, nous les comprenons Les débuts sont là pour donner du sens aux fins

Nous sommes toujours fascinés par les fins Même si ce ne sont que des fausses fins Comme la fin d’un voyage ou d’un film On sait bien qu’à la fin d’un film, l’histoire continue après Il faut juste l’écrire

Le soleil qui se couche doucement un soir d’été Nous ramène chaque fois vers cette fascination de la fin La fin de la journée ou la fin sans fin ?

Regarder le soleil qui se couche nous aide à mieux comprendre Que nous ne comprenons rien de la fin, car la fin c’est la fin Et à la fin, il n’y a rien

Jules Delavigne, Conclusions, 2008

Dernières volontés

Partager mon âme ma dépouille ma beauté

Léguer mes entrailles mes organes mes pensées

Redonner le printemps l’innocence l’étincelle

Rallumer la perversité du destin

Mourir à ta place peut-être demain

Sybille Rembard, 2011

Les corbeaux

Les noirs corbeaux au noir plumage, Que chassa le vent automnal, Revenus de leur long voyage, Croassent dans le ciel vernal.

Les taillis, les buissons moroses Attendent leurs joyeux oiseaux : Mais, au lieu des gais virtuoses, Arrivent premiers les corbeaux.

Pour charmer le bois qui s’ennuie, Ces dilettantes sans rival, Ce soir, par la neige et la pluie, Donneront un grand festival.

Les rêveurs, dont l’extase est brève, Attendent des vols d’oiseaux d’or ; Mais, au lieu des oiseaux du rêve, Arrive le sombre condor.

Mars pleure avant de nous sourire. La grêle tombe en plein été. L’homme, né pour les deuils, soupire Et pleure avant d’avoir chanté.

Nérée Beauchemin

Deuil

Presque cinq

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