Sujet D'invention : décrire Une Rencontre Amoureuse Comme Dans Manon Lescaut

Un soir d’hiver, pendant que je me baladais dans les rues sombres de Paris, je le vis … là ! ... Assis à une table, dans un café, il avait devant lui un chocolat.

Peu connue pour prendre les devants, je décidais alors de m’asseoir à une table à côté de la sienne, et de prendre, comme lui, un chocolat qui était bon, onctueux et très sucré.

Ce bel inconnu sentait extrêmement bon je reconnus, de suite, le parfum savoureux qu’il portait « Habit rouge de Guerlain », et étonnement c’était mon préféré. Je fus tout de suite séduite par la couleur de ses yeux verts/bleus, j’avais l’impression de nager dans un lagon. Son teint métis les faisait ressortir encore plus. Ses cheveux noirs coupés courts, brillaient de mille feux et les lumières du café leur donnaient un reflet doré et scintillant.

En le regardant de plus près, je vis qu’il avait l’air anxieux, pressé ; il regardait sa montre à tout moment, je me dis donc qu’il attendait certainement quelqu’un.

Quelques minutes passèrent, et au loin je vis un homme qui venait vers lui. L’homme assez étrange pas son physique s’assit en face de l’élu de mon cœur. Je tendis l’oreille et compris que l’homme s’excusait de ne pas avoir l’argent qu’il lui devait. Il avait tout fait pour l’obtenir mais la somme était bien trop importante. Mon futur amant alors, lui lança un regard froid et lui donna un délai d’un ton sévère. L’homme mystérieux ne s’attarda pas une seconde de plus et partit l’air bien ennuyé.

Alors prise d’un timide courage je me levais et m’assis, sans un mot, à sa table. L’auteur de mes pensées, leva rapidement la tête, l’air surpris. Rien d’étonnant me dit-je en rougissant ! En voyant mon malaise, il me prit la main ce qui me procura un doux frisson, et il me demanda mon nom.

Après quelques mots échangés, je lui demandais ce qu’il faisait si tard dans les rues de Paris. Il me répondit qu’il avait des affaires à régler. Cette réponse qu’il m’avait faite d’un ton sec et cassant m’embarrassa, je tournais alors le regard et vis dans son sac une arme. J’étais encore bien loin de m’imaginer ce que cette arme allait engendrer…

A partir de ce moment là, je sus que je devais partir, que le connaître ne me poserait que des problèmes, mais mon cœur me disait le contraire et m’empêchait de me lever et de partir. Je pensais alors qu’il devait être policier.

Il reprit la conversation en me posant des questions telles que « où j’habitais », « d’où je venais », et si j’étais mariée. Naïvement, je répondis que non.

Il me raconta alors, qu’il était sans papiers, qu’il cherchait désespérément du travail, et que son plus grand souhait serait de se marier avec une française. Il me précisa également qu’il ne savait plus où chercher, qu’il était seul, et qu’aucune femme ne voudrait se marier avec un homme tel que lui…

Alors moi, par amour pour lui, et sans réfléchir, je lui dis que je me marierais avec lui, que je l’aiderais à trouver du travail et que je ferais tout pour lui. Il ne contredit pas mes paroles et me sourit. J’ai cru alors que mon cœur allait exploser, notre amour ne faisait plus qu’un ; rien ne me semblait plus impossible avec cet homme au regard si chaud et tendre.

Nous parlâmes alors beaucoup

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