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Sujet Bac

Note de Recherches : Sujet Bac. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2014  •  711 Mots (3 Pages)  •  664 Vues

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Le corpus à étudier est composé de quatre extraits classées chronologiquement du XVIII à la fin du XIX siècle. L'objet d’étude est la question de l'homme dans les genres de l'argumentation. Les textes exposent l'insalubrité des logements et aussi la famine effroyable au cours des siècles. Au XVIII siècle, le mouvement littéraire des « Lumières » se développe, tout particulièrement grâce à L’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert rédigée de 1751 à 1772, nous en étudierons l'article « Misérable ». Le Discours à l'Assemblée nationale du 9 juillet 1849 fait par Victor Hugo évoque la misère grâce à l'éloquence de l'orateur. Le poème « Les Effarés » tiré du recueil Poésies de Arthur Rimbaud datant de 1870 exprime en particulier la famine des enfants. Dans l'extrait du roman « L'Assommoir » d'Emile Zola écrit en 1977, l'auteur nous décrit précisément les conditions de vie dans les quartiers pauvres. Nous nous demanderons donc par quels moyens les autres révèlent la présence de la misère au quotidien.

En premier lieu, les écrivains soulignent la misère grâce aux différents registres de langues. Ils utilisent la plupart du temps les registres pathétique et polémique. Dès la première phrase, l'article décrit exactement le misérable par le pronom démonstratif « celui » et l'énumération « malheur, peine, douleur, misère »(l.1 à 2) ce qui expose la négativité de sa situation. De plus, les philosophes évoquent la mort et le suicide comme la seule alternative ainsi à la ligne 3 « donner la mort ». A l'inverse, Arthur Rimbaud utilise beaucoup plus les métaphores comme « faisant leurs prières » (l.30) enfin de faire comprendre que c'est peut être bientôt la fin pour les enfants. Rimbaud marque un point de vue interne, en lisant ce poème on se sent à la place des ses enfants frustrés, par exemple «  collant leurs petits museaux roses au treillage ». Le pain qu'ils désirent est tant inaccessible. L'évocation de la chaleur d'une mère, « chaud comme un sein », nous montre qu'ils sont seuls et abandonnés. Vers la fin du poème, la religion est très présente dans le style de l'écriture, mais aussi par le vocabulaire comme « Jésus »(l.25). Emile Zola, lui décrit minutieusement le lieu de l'action, en particulier à l'aide d'un imparfait de description, « avaient », « semblait être » qui est un verbe d'état. Il exprime dans son récit une perte des valeurs familiales et sociales, par exemple «  des danses s'élevaient, des larmes de femmes, … des familles qui se mangeaient » nous pensons que c'est l'anarchie dans ces faubourgs. Victor Hugo, dans son discours, utilise la polémique comme les autres auteurs, mais de manières plus fortes en reprenant la même construction syntaxique et des points d'exclamations et des virgules, qui marquent un rythme soutenu. Pour faire réagir l'assemblée, il l’interpelle avec l'apostrophe de « messieurs » et utilise le pronom « vous » pour les impliquer. En point commun des textes, Hugo parlent de la religion par le mot « Dieu », qui est dit deux fois et par un lexique religieux.

D'autre part, les auteurs se servent de l'argumentation pour dénoncer la misère. Dans l 'article

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