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Stupeurs et tremblement

Dissertation : Stupeurs et tremblement. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Septembre 2016  •  Dissertation  •  1 766 Mots (8 Pages)  •  1 283 Vues

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STUPEUR ET TREMBLEMENT

Introduction : Le roman autobiographique, Stupeur et Tremblement écrit par Amélie Nothomb est publié en 1999 dans l’air des temps du postmoderniste. Cette autofiction est une vue d’ensemble détaillée sur son intégration au Japon, au sein d’une grande entreprise le pays dont elle ne trouvait aucun défaut, raconté 8ans plus tard. Maintenant enfermée dans une grande entreprise Japonaise, Amélie-San n’a nul autre choix que de se soumettre aux exigences, de prendre ce qui lui arrive avec de l’humour pour lui permettre d’avoir un moyen de s’échapper de cette réalité. Ce récit raconte les moments d’horreurs commis par une entreprise ainsi que les stratégies d’Amélie qui mène à la recherche de son identité en tant qu’écrivaine.

Mot : 112

Amélie-San souhaite retrouver son identité au sein d’une entreprise qui ne l’accepte pas. La jeune femme se rend vite compte qu’elle ne travaillera pas pour ce dont on la engagée. Ses cadres supérieurs l’humilient en lui refusant des postes et en lui donnant des tâches qui ne lui correspondent pas. On lui apprend la soumission en lui faisant écrire sans cesse une lettre concernant une partie de golf sans ne lui donner aucune explication. On lui demande de photocopier un paquet de feuilles a de nombreuses reprises car elles étaient soi-disant mal positionnées : « Là, voyez-vous : le parallélisme avec le bord n’est pas absolu (p.27)». Monsieur Saito ne rigole aucunement lorsqu’il demande ceci à Amélie, elle doit recommencer sans cesse. Sans compter les tâches que Fubuki, sa superviseur, lui confit.  Malgré le fait qu’elle n’est pas reconnue pour ses compétences, elle continu avec acharnement le travail qu’elle a comme ordre d’exécuter comme le ferait n’importe qu’elle Japonais pour une compagnie comme Yumimoto car elle souhaite au plus profond d’elle de retrouver son paradis Japonais.

Mots : 176

En plus, d’être destinée à des tâches stupides, Amélie-San est confrontée à faire l’opposé de sa quête principale. On essaie de déconstruire sa personne, c’est-à-dire de lui faire renoncer à son identité. On lui ordonne d’oublier tout ce qu’elle sait à propos de la langue Japonaise. Elle ne peut désormais plus parler cette langue ni la comprendre. Ses supérieurs sont convaincu qu’ils pourront la faire oublier ses valeurs occidentales : «Il y a toujours un moyen d’obéir (p.20)». Ils ne veulent pas la reconnaître comme elle est réellement, avec des origines Japonaise.  On la punie pour ses valeurs occidentales, pour son initiative. Comme elle souhaite se confondre aux Japonais de cette entreprise, Amélie-San accepte tout les demandes qu’on lui fait. Elle est dans un néant, elle se demande qu’elle est sa place dans l’entreprise. À ce moment, son identité est niée par tout le monde, elle est en situation d’échec face à sa quête principale.

Mots :  155

Amélie réussit tout de même à se construire en tant que femme grâce à cette entreprise. Dès son premier jour de travail, Amélie-San fut émerveillée par la beauté et la pureté de sa superviseure, la seul femme mis à part elle-même dans l’entreprise. Elle y voyait la beauté Japonaise parfaite devant ses propres yeux. Fubuki, sa supérieure comprend les minables choses dont Amélie soufre, elles développent donc une complicité.  Amélie souhaite persévérer dans cette entreprise, elle veut se prouver qu’elle est capable en tant que femme de faire les mêmes tâches qu’un homme pourrait le faire, comme le fait sa superviseure. Cependant, lorsqu’elle se fut offert un contrat, par M.Tenshi pour **, ce n’est pas tout le monde qui s’en réjouit. En effet, c’est à ce moment où Fubuki commença à lui donner, elle aussi, des tâches ne convenant pas à son profil : «le clou fut atteint quand la belle créature empoigna délicatement la brosse à chiottes pour m’expliquer avec sérieux quel en était le mode d’emploi (p.100)». Ce poste représente totalement le paroxysme de l’humiliation. Fubuki n’accepte pas qu’on lui est proposé ce poste après si peu de temps. Elle aurait dû se soumettre et souffrir pendant plusieurs années avant d’occuper un poste convenable, selon la mentalité Japonaise. Amélie doit donc gérer une relation d’amour-haine qui se développe petit à petit entre elle et Fubuki. Elle se rend bien compte de la monstruosité des Japonais ce qui l’aide à avancer dans sa recherche d’identité.

Mots ; 246

La relation qu’entretien Amélie-San avec Fubuki l’amène à comprendre la condition féminine générale au Japon. En tant que femme, Amélie a vécu ce dont une Japonaise pourra vivre toute sa vie c’est-à-dire, l’humiliation et la soumission. Cette expérience, lui a permis d’en savoir assez sur le sort de ses femmes pour dénoncer, d’une certaine façon, ce qu’elles vivent. En choisissant de parler des valeurs Japonaises, elle nous avoue que c’est un monde où rien ne vaut réellement la peine. Les femmes doivent être irréprochables, elles ont peu de chance de se trouver un emploi, si elles ont la chance d’en avoir un l’argent sera que pour leur mariage. Amélie utilise l’énumération ainsi que la gradation pour mettre une ampleur sur le sort des Japonaises. Elle utilise aussi une métaphore pour venir mettre à l’appui ce qu’elle dit : «corsets physique et mentaux» (p73). C’est une roue sans fin où rien n’est avantageux pour la femme.  Amélie admire ses femmes, elle comprend mieux le comportement de celles-ci en sachant leur réalité. Elle se voit maintenant, femme qu’elle est, d’une autre façon. Amélie est solidaire, elle supporte les femmes Japonaises. En écrivant cette partie de texte, elle ne raconte pas seulement son histoire, elle dénonce ce qu’elle a vécu et ce dont des milliers de femmes vivent chaque jour.

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