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Stupeurs Et Tremblements

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Par   •  5 Novembre 2013  •  1 662 Mots (7 Pages)  •  2 425 Vues

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Rejet des formes d’autorité, rejet des valeurs traditionnelles, plus de liberté dans le monde ; la postmodernité est née. Environ en 1960, le courant littéraire postmoderne fait son entrée et est aussitôt adopté par les artistes. Plusieurs auteurs se démarquent avec leurs oeuvres dont Amélie Nothomb. En 1999, elle publie Stupeur et tremblements , roman qui lui a valu le Grand Prix du roman de l’Académie française la même année. Ce livre autobiographique relate son passage dans une société japonaise où elle fait la rencontre d’une jeune femme qui la bouleversera. Au fil de la lecture, apparaissent les différences entre ces deux femmes. Amélie et Fubuki ont des valeurs complètement différentes à propos de plusieurs chose dont l’autorité et le travail.

Tout d’abord, dans ce roman, deux personnages très importants dans l’histoire, ont des valeurs différentes face au respect de l’autorité. En effet, Fubuki à un grand respect pour l’autorité et y est complètement soumise. Tout au long de l’histoire, mademoiselle Mori Fubuki fait face à certaines situations où elle est confrontée à l’autorité. Il y a un passage, situé à la page 117 à 120 qui relate une de ces confrontations: « «Il se rapprocha lentement d'elle, comme pour savourer à l'avance l'emprise de son pouvoir destructeur. Fubuki ne remuait pas un cil [...] Puis les lèvres empâtées commencèrent à trembler et il en sortit une salve de hurlements. [...] En vérité, il était en train de violer mademoiselle Mori. [...] Cette explication était tellement juste que je vis ployer le corps de ma supérieure. Elle était pourtant une dure, un monument de fierté ». Dans cet extrait, le présidant, M.Omochi, engueule Fubuki sans raison valable devant tous les autres employés. La réprimande est si grande et injuste, que’Amélie qui assiste à cette scène va la comparer un viol. Un viol étant un acte fait de force, sans consentement mutuel à quelque chose. Comparer cette admonestation à un viol, donne une idée sur l’ampleur de la réprimande, c’est-à-dire que celle-ci était énorme et immérité envers mademoiselle Mori. Lors de cet excès de colère du vice-directeur, Fubuki ne protestera pas, elle gardera le silence tout au long de cette si troublante scène et elle ne fera que baisser la tête, car on lui a appris à se soumettre à ses supérieurs. Malgré l’injustice de la situation, elle ne cédera pas, elle l’acceptera en silence, le coeur serré. Il y a aussi plusieurs autres éléments qui prouvent que Fubuki à un très grand respect face à l’autorité. Dans un autre passage, Amélie qui observe Fubuki, s’aperçoit que c’est une personne très droite qui ne manque jamais à ses fonctions. «Elle était trop obsédée par sa perfection pour s’autorise le moindre manquement aux consignes suprêmes.» (p.105) Ce passage nous apprend que Fubuki accomplit toujours ses devoirs et que peut importe l’ordre, elle va les accomplir car elle est très perfectionniste, et elle sait qu’elle doit obéir, car c’est ainsi qu’elle a été élevée. Alors que Fubuki respecte l’autoritué de l’entreprise Yumimoto, pour Amélie c’est tout le contraire. Amélie vas s’opposer à celle-ci lorsqu’elle trouve qu’ils abusent de leur pouvoir. L’exemple suivant est une scène entre son supérieur monsieur Saito, et Amélie : «- Vous avez profondément indisposé la délégation de la firme amie ! Vous avez servi du café avec des formules qui suggéraient que vous parliez la japonais à la perfection ! - Mais je ne parle pas si mal, Saito-san. - Taisez-vous ! De quel droit vous défendez-vous ? » (p.20-21) Dans cet extrait, Amélie se fait gronder car elle à parlé japonais et utilisé des formules de respect lors d’une rencontre avec une autre compagnie. Elle croyait bien faire en les servant dans leur propre langue, mais comme elle est étrangère ils ont été choqués, alors son supérieur la remet à sa place, mais Amélie a réagi d’une manière différente à celle des japonais, elle a répondu à son supérieur alors que celui-ci la chicanait. Dans le roman, selon Amélie, c’est une marque d’impolitesse au Japon. Ayant une mentalité différente à celle des japonais, pour Amélie, répondre n’est pas impoli mais bien une manière de s’expliquer et d’essayer de régler un conflit. Il y a également plusieurs autres passages qui démontrent qu’Amélie n’a pas le même «respect» pour l’autorité que sa collègue de travail. Comparativement à mademoiselle Mori, Amélie va contester les ordres de ses supérieurs qu’elle trouve dénués de sens. C’est le cas de l’extrait à la page 20 et 21, c’est encore la conversation entre elle et monsieur Saito : « À partir de maintenant, vous ne parlez plus japonais. Je le regardais avec des yeux ronds. - Pardon ? - Vous ne connaissais plus le japonais. C’est clair ? [...] Je vous ordonne de ne plus comprendre le japonais. - C’est impossible. Personne ne peut obéir à un ordre pareil. - Il y a toujours moyen d’obéir. C’est ce que les cerveaux occidentaux devraient comprendre.» Suite à la réprimande, son supérieur lui donne un ordre qu’Amélie trouve totalement absurde car il est contradictoire

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