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Stupeur Et Tremblement Est Un Roman Postmoderne

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Par   •  28 Septembre 2014  •  1 027 Mots (5 Pages)  •  2 222 Vues

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Amélie Nothomb, une écrivaine belge francophone, partage sa vie entre la France et la Belgique, et une partie d'elle reste tournée vers le Japon. Considérée comme une écrivaine postmodernisme, elle publie, en 1999, son roman intitulé Stupeur et tremblements, qui sera couronné par l'Académie française, dans lequel elle décrit une expérience malheureuse dans une grande entreprise japonaise ou elle est embauchée comme interprète pour un an. Dans le texte qui suit, il sera question des caractéristiques du postmodernisme de ce roman. Pour ce faire, les thèmes propres au courant postmodernisme dans ce roman seront d’abord étudiés. Ensuite, le style d’écriture de cette œuvre particulier à ce courant sera également analysé.

D’une part, les thématiques qui se trouvent dans ce roman répondent aux critères absolument lucides du courant postmoderne. Dans un premier temps, la fragmentation de l’individu attend les personnages du roman, dont l’identité se fragilisé. En général, Amélie est un personnage hybride, qui lutte avec sa propre identité culturelle. Elle s’identifie avec la culture du Japon et la culture occidentale aussi. Cependant, cela évoque la colère de son supérieur : «comment nos partenaires auraient-ils pu se sentir en confiance, avec une Blanche qui comprenait leur langue?» (l.22-24, p.19) par cette métonymie, le mot «Blanche» signifie l’identité européenne de Amélie en montrant l’attitude méprise du collègue japonais à cause de ses connaissances de culture japonaise. En ère postmoderne, l’individu ne se projette dans des modèles mais joue de sa personne à travers plusieurs masques. Dans un deuxième temps, la crique nothomnienne s’attaque à la hiérarchie rigide de l’entreprise qui est à la base de la société japonaise. En effet, l’importance de la hiérarchie est exprimée dès les premières lignes du roman : «Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. / […] J’étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui étais aux ordres de monsieur saito, […] ». (l.1-8, p.7) Dans cet extrait, la narratrice répète la structure hiérarchique deux fois à l’aide des termes opposés : «le supérieur de » et «aux ordres de». Cette répétition et l’antithèse montrent l’absurdité et la bêtise auxquelles peut mener la hiérarchie extrémiste, qui consiste à réclamer la perfection des employés, mais également à mettre à l’écart et frapper d’ostracisme. Dans un troisième temps, la présence de caractères féminins est fortement marquée dans cette autofiction. La narratrice Amélie a pour Fubuki Mori une profonde admiration, subjuguée par sa beauté typiquement japonaise : «le spectacle de son visage était captivant. Ses paupières baissées sur ses chiffres l’empêchaient de voir que je l’étudiais.»(l.19, p.13) Par cette métaphore, l’auteur compare le visage de Fubuki au spectacle en mettant la lumière sur l’attirance irrésistible de sa beauté à l’aide du verbe «étudiais». C’est surtout l’impact de la beauté de leur corporalité impubère, qui est souligné la joliesse, étant exclusivement féminine. Dans ses œuvres, le corps est souvent soumis à une description frappante qui le magnifie mais qui en fait aussi un objet de convoitise. Bref, le roman Stupeur et tremblements de Amélie

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