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Stendhal, le rouge et le noir

Commentaire d'oeuvre : Stendhal, le rouge et le noir. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  756 Mots (4 Pages)  •  338 Vues

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Maël Gauchey 1ere A

Français

  • Tout d’abord, le texte est découpé en 3 mouvements. Tout d’abord la comédie de Mathilde ainsi que la douleur de fouquet. Dans le second mouvement il y a les funérailles qui sont aux portes du ridicule. Et enfin, deux amours, l’amour narcissique et l’amour sincère mis en scène par les deux femmes, madame de Rênal incarnant l’amour sincère et Mathilde incarnant l’amour narcissique.

Le passage s’ouvre sur la présence de fouquet, l’ami fidèle de julien, Il incarne la sincérité, qui a passé la nuit tout seul dans sa chambre à côté du corps de son amis et à sa grande surprise, Mathilde entra. La scène est calme mais avec l’utilisation du passé simple et « à sa grande surprise » montre un changement d’ambiance lors de l’entrée de Mathilde. Elle arrive soudainement, elle vient de marcher 10 lieux, ce qui correspond environ à 40 kilomètres. « Le regard et les yeux égarés » semble montrer sa tristesse. Elle va par la suite parler au discours direct. « Je veux le voir » ce n’est pas une question. Mathilde est assez violente dans sa manière de parler. C'est une amorce pour ce qu’il va se passer par la suite. Fouquet reste silencieux prouver notamment par l’utilisation des infinitifs « ni le courage de ne se lever ni de parler ».  « Il montra du doigt » : Fouquet n’a plus la force de faire quoique ce soit. Il est immobilisé, battu par le chagrin et la tristesse. « Elle se jeta à genoux » : état assez excessif avec le passé simple et le mot jeter pour se mettre à genoux. Violence du geste. Elle a une posture théâtrale qui fait écho à son comportement durant tout le roman. « Un courage surhumain » Le narrateur exprime de façon ironique son comportement. La scène est racontée du point de vue de fouquet. Mathilde fait des funérailles comme elle l’entend et non comme julien le voulais.

  • Dans le second mouvement le narrateur parle des funérailles. C'est un évènement ou sont réunis en même temps les 3 personnes les plus proches de julien à savoir : Madame de Rênal, Mathilde et Fouquet. Mathilde prépare des funérailles dignes de roi et les prépares comme elle l’entend et non comme julien le voulais. Nous savons que Julien n’est pas du même niveau social que Mathilde et c'est pourquoi les dernières volontés de Julien ne sont pas respectés par Mathilde : elle veut faire des funérailles dignes de son nom et non de celui de Julien. Il y a aussi « le point le plus élevé d’une des hautes montagnes du Jura », Mathilde l’a élevé au plus haut point, comme symbole de l’élévation de Julien. Il y a aussi une tournure hyperbolique « magnifiquement illuminée d’un nombre infini de cierges », il y a deux adjectifs très élogieux pour rendre la scène plus hyperbolique, aussi avec les prêtres, très nombreux également ; « 20 prêtres ». Mathilde porte un habit. Elle fait également un geste assez déplacé « leur fit jeter plusieurs milliers de pièces de cinq francs. » Non seulement c'est un geste déplacé puisque l’on est à des funérailles mais aussi parce que Julien n’était pas si élevé socialement, il n’avait pas autant d’argent et c'est un peu une moquerie envers lui qui. Fouquet lui « faillit en devenir fou de douleur » Il est rempli de douleur parce que son ami n’est plus mais il est également rempli de colère et fou parce en raison du ridicule avec lequel Mathilde fait ses funérailles.
  • Dans le troisième mouvement, ce sont les dernières lignes du roman, il va donc s’achever. L’ouvrage finit par continuer de ridiculiser Mathilde qui ‘na finalement rien compris de ce que voulait Julien. « Ornée de marbres sculptés à grands frais, en Italie. » IL y a là encore une hyperbole faisant écho au ridicule de Mathilde. Madame de Rênal finit par celle qui à été absente de toutes les funérailles mais qui contrairement à Mathilde qui incarne la sincérité. Les phrases sont courtes et simple. C'est elle la vraie épouse de Julien malgré qu’elle ne l’ait pas montré lors de ses funérailles. Madame de rénal meurt en réalité de chagrin. L’auteur à mis face à face les deux femmes entre l’amour narcissique de Mathilde et l’amour sincère de madame de Rénale. Stendhal dit qu’elle a embrasser ses enfants avant de mourir. Ce n’est pas un suicide et l’auteur veut montrer que c'est elle la vraie épouse de Julien.  

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