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Société Moderne Et Personne Agée

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Par   •  3 Janvier 2015  •  2 581 Mots (11 Pages)  •  693 Vues

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La dominante de la vie affective de l’enfant entre 3 e 6 ans est le complexe d’Œdipe. Il s’agit d’une attirance particulière envers le parent de sexe opposé qui l’amène à éprouver rejet et jalousie envers le parent de même sexe qui reste, cependant, profondément aimé. Les sentiments que l’enfant éprouve à cet âge, à l’égard du couple parental sont multiples et contradictoires et il peut se sentir un peu perdu. Ecoute et compréhension sont importantes. Tout ceci étant difficile pour l’enfant et la réaction des parents est très sérieux. Il est bon qu’il puisse extérioriser ce qu’il ressent, que ce soit verbalement ou par l’intermédiaire du jeu. L’agressivité, l’angoisse que ressent l’enfant doit trouver une issue. Cela est plus compliqué pour les filles, elles ont pour premier objet d’amour leur maman. Avant 3 ans, elles sont dans une relation sensuelle avec leur mère, recherchant son odeur, sa peau, son contact. Mais alors que les petits garçons s’attachent de manière franche et définitive à leur mère, les petites filles s’en détachent au moment de l’Œdipe pour se tourner vers leur père. D’ailleurs, les relations mère-fille restent assez souvent marquées par l’ambivalence, mêlant tendresse et agressivité, amour et haine. L’inconscient n’est pas une « conscience obscure » c’est-à-dire qu’il ne consiste pas en des souvenirs enfouis qui auraient cessé de faire l’objet d’une visée intentionnelle de la conscience, mais qui seraient susceptibles d’être actualisés. Ce n’est pas une conscience souterraine, atténuée, qui resterait cependant en continuité avec la conscience claire. L’inconscient n’est pas davantage de la mauvaise foi ou un mensonge à soi-même par lequel le sujet refuserait de reconnaître comme sien ce qui lui appartient en propre et se masquerait à lui-même ce refus.

L’inconscient peut se définir très généralement comme l’ensemble des représentations refoulées par le moi parce qu’elles sont incompatibles avec les valeurs « morales » du surmoi.

La mer symbolise l'inconscient dans son immensité. La mer c'est aussi la de toute vie, la originelle ou la nourricière. La mer est cet ensemble, cet inconscient qui est en nous, la mer dont nous sommes tous issus. Comme les eaux du liquide amniotique, la mer est le souvenir lointain du milieu liquide qui nous a porté, nourri et plus loin encore, le souvenir archaïque des premières formes de vie. Donc, très souvent, le rêve joue sur cette homophonie ; la mer, c'est la mère, la mère originelle, ce milieu qui nous a engendrés et qui reste gravé dans notre mémoire avec nostalgie. Dans le réel, la mer fascine autant les enfants que les adultes, elle procure tant de bonheur, de bien-être.

Elle, cette immensité de l’infini, c'est dans laquelle nous nageons avec bonheur quand nous sommes en accord avec notre inconscient. C'est aussi celle dans laquelle nous pouvons respirer, à notre grand étonnement quand nous ne sommes plus effrayés par notre inconscient. Mais, attention danger, nous pouvons aussi nous y noyer, être envahis par elle. Dans ce cas nous ne sommes pas assez conscients, notre personnalité est dirigée par des comportements inconscients que nous ne pouvons contrôler. Il est temps de se retourner sur nous-mêmes, d'essayer de comprendre par un regard intérieur, les raisons profondes qui nous poussent à agir à l'encontre de nous-mêmes.

Dans d'autres rêves, la mer peut être déchaînée, agitée par d'énormes vagues qui emportent et submergent, qui enfouirent tout sur leur passage. Nous voyons des personnes disparaître sous les flots et d'autres parvenir à s'en sortir. Souvent, c'est le souvenir de notre mère qui était capable d'engendrer des tempêtes incontrôlées. Ces comportements n'étaient pas conscients et pouvaient être autant bénéfiques que destructeurs. Les tempêtes de la mer sont celles qui agitent notre vie, celle que nous faisons naître sans que nous ayons conscience des déclencheurs inconscients.

Il est important dans la lecture du rêve de noter chaque détail en rapport avec cette mer ; si l'eau est claire, trouble, froide ou chaude, si sa couleur est bleue, verte ou incertaine. Toutes ces indications sont signifiantes dans la lecture du rêve, ce symbole étant tellement riche de sens et omniprésent dans nos songes.

Inconscient, liquide amniotique, mère, milieu ou mère originelle, réservoir de vie.

Selon les songes, elle peut figurer les relations du rêveur avec sa mère, ou bien être une image de son inconscient. La mer et les eaux maternelles, des poissons nagent dans la mer, la vie terrestre n’a été possible que grâce aux animaux qui sont sortis de la mer pour s’installer sur terre.

La mer est l’origine de la vie, symbole de la vie, des vies. Cette symbolique est évidemment renforcée par le cycle de vie de l’Homme. Il se développe et se prépare à vivre dans le ventre de sa mère, dans le liquide amniotique. Ce liquide permet de protéger l’embryon et lui laisse physiquement la possibilité de se mouvoir, d’accéder à ses premiers gestes d’indépendance, de vivre ?

L’interprétation des rêves dans lesquels la mer est présente est à chercher dans les rapports entre le rêveur et sa mère. Avoir le mal de mer, être perdu en mer, submergé par une vague... soulignent un mal être provenant de cette relation à la mère ou, plus largement, à l’image maternelle. Ainsi, un tel rêve peut exprimer l’angoisse de ne pas devenir mère ou d’être une mauvaise mère.

La mer symbole de l’inconscient. La puissance de la mer, son immensité, l’inaccessibilité des fonds marins encore très mal connus, la dangerosité qu’elle représente pour l’Homme même si elle le nourrit par ailleurs...

Pêcher, plonger et nager en mer, se promener sur une plage, être entraîné au fond de l’eau... c’est s’approcher plus ou moins de son inconscient. La recherche d’un équilibre entre le développement de la conscience et de l’inconscient étant source d’équilibre psychique, le rapport du rêveur à la mer sera une représentation de l’accord entre ces deux composantes de son être.

Ce que l’on rapporte des fonds marins, c’est ce qu’on parvient à puiser dans notre inconscient. Comme dans la vie terrestre, y trouver un trésor est un rêve d’enfant...

L’inconscient n’est pas une « conscience obscure » c’est-à-dire qu’il ne consiste pas en des souvenirs enfouis qui auraient cessé de faire l’objet d’une visée intentionnelle de la conscience, mais qui seraient susceptibles d’être actualisés. Ce n’est pas une conscience souterraine, atténuée,

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