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Schema Actanciel Du Gong A Begaye

Note de Recherches : Schema Actanciel Du Gong A Begaye. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2014  •  1 432 Mots (6 Pages)  •  33 142 Vues

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INTRODUCTION

 SCHEMA NARRATIF

• Définition

• Schéma

 SCHEMA ACTANTIEL

• Personnages et actants

• Schémas

CONCLUSION

INTRODUCTION

Plusieurs personnages interviennent dans l’œuvre d’Apollinaire AGBAZAHOU. Tous ne défendent pas le même point de vue. Ainsi, une masse d’actants est pour la modernité et l’autre pour la tradition. De plus, ces différents personnages produisent un ensemble d’actions qui peuvent être résumées dans un schéma narratif. Nous tenterons donc dans cet exposé de réaliser le schéma narratif ainsi que le schéma actantiel du « gong a bégayé » d’ Apollinaire AGBAZAHOU.

SCHEMA NARRATIF

DEFINITION

Le schéma narratif est la structure sur laquelle repose, peu ou prou, tout récit. Il est constitué de cinq étapes principales :

• la situation initiale ;

• l'élément perturbateur ;

• les péripéties (conséquence dynamique de l'élément perturbateur) ;

• le dénouement ;

• la situation finale.

Dans une pièce de théâtre il est composé de 4 étapes :

- L’exposition : elle correspond comme dans un récit romanesque, à la situation initiale et l’élément déclencheur où les informations sont fournies sur les personnages.

- Les péripéties : ce sont des événements imprévus, les rebondissements, correspondant aux suites d’actions qui conduisent vers une solution, un point d’entente essentiel, un équilibre.

- Le nœud : constitue le sommet dramatique, où toutes les actions trouvent leur point de concentration, de rencontre et de tension.

- Le dénouement : c’est l’équivalent de la situation finale, qui peut être fâcheux ou heureux.

Ainsi le schéma narratif du « gong a bégayé » se présente comme suit :

SYMBOLE D’OUVERTURE

- L’exposition : Vidaho et Kpanligan deux personnages importants de l’œuvre, le premier étant pour la modernité et le second pour la tradition, s’affrontent suite à leur divergence d’idée.

- Action : Au cours de cet affrontement Vidaho arrache le gong des mains de kpanligan, ce qui a provoqué le bégaiement du gong et langue qui lui a fourché.

- Réaction : S’en suit la réaction du roi qui, fâché à l’extrême, ordonne l’exécution de kpanligan. Cependant, il expédie son exécution en l’invitant à justifier son crime. Kpanligan accuse à son tour Vidaho d’être à l’origine du double crime. Le roi fait appeler Vidaho pour l’écouter, mais celui-ci, toujours habile de la langue, n’a rien eu à dire. Le roi ordonne qu’on ordonne qu’on le surveille jusqu’à son retour.

DEUXIEME SYMBOLE

- Suite de l’action : Kpanligan inquiet de sa situation dans le royaume car se trouvant entre la colère de la reine-mère et ses machinations, tente avec Migan de raisonner Vidaho mais en vain.

TROISIEME SYMBOLE

- Suite de l’action : Le roi surgit, tente à son tour de ramener son héritier à la raison, mais ce fut peine perdue. Il expédie Kpanligan et Migan pour un tête-à-tête avec Vidaho.

QUATRIEME SYMBOLE

- Suite de l’action : Le roi essaie de moraliser Vidaho. Il se fâcha et décida de le maudire quand surgit aussitôt Kinnoumi, la princesse et promise de Vidaho, qui invoqua la clémence et l’indulgence du roi. Elle essaie à son tour de moraliser son homme, mais rien y fait. Le roi ne parvenant pas à convaincre Vidaho, à court d’idées appela Kpanligan pour l’aider.

CINQUIEME SYMBOLE

- Le nœud de l’action : Le roi, Kpanligan et Kinnoumi, à coup d’idées des exploits des anciens rois pour l’intégrité du territoire de Danxomè, le mépris dont ils ont été victimes de la part d’autres royaumes, parviennent à éteindre le courroux et la fougue de Vidaho.

SYMBOLE FINAL

- Le dénouement : Vidaho, convaincu, tire une leçon bénéfique de sagesse,mais une discussion sur l’approche genre s’éclata entre lui et Kinnoumi. Après quelques propos, Vidaho prit la jarre trouée, symbole d’unité inventé par le roi GHEZO, et invita Kpanligan, Migan et Kinnoumi à s’associer à lui pour boucher ses trous. Kinnoumi, meurtrie, manifeste son refus. Mais le roi apparut et lui ordonna d’aller aider les autres à boucher les trous, dans cette communion, pour l’unité du royaume. La pièce s’acheva sur une leçon « Voilà, mes enfants … pendant des siècles et des siècles. »

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