LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Sans abri culture generale et expression

Documents Gratuits : Sans abri culture generale et expression. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2013  •  1 119 Mots (5 Pages)  •  7 514 Vues

Page 1 sur 5

Des sans abris, il y en a tous les jours et à chaque coin de rue, le nombre de sans abris ne fait qu'augmenter en France. À travers ce corpus de document, nous étudierons la vie des sans abris, leur mode de vie. Tout d'abord, nous aborderons le fait qu'ils habitent sans logis, quelles sont les contraintes spécifiques à l'espace extérieur? Puis, nous aborderons comment les sans-abris s'entretient avec l'espace public, facteur d'intégration et d'exclusion à la population. La conférence de l'Université de tous les savoirs du 30 juin 2007 de Jacques Hassin nommée « Vivre dans la rue », évoque l’expérience des sans abris et des signes qui concernent en particulier le rapport au corps, ainsi que le rapport au temps et à l'espace. Les misérables de Victor Hugo met en avant la vie d'un ancien bagnard rejeté partout où il va. Jacques Prévert quant à lui, dans son poème « La grasse matinée » dans son recueil Paroles nous fait état d’un homme face à une faim tenace qui lui rappel sa propre matérialité. Enfin, la photographie d'Olivier Coulange « Sans Abri » met en évidence l'indifférence des autres. Comment les personnes sans abris affrontent le monde qui les entoure ?

Isolés ces hommes et ces femmes se retrouvent dans cette situation au terme d’une descente sociale alimentée par la crise de l’emploi et du logement. Le passage à l’errance est caractérisé par une ou des ruptures de relations. C’est le ou les ruptures de relations qui, parmi d’autres effets possibles, peuvent conduire à l’état SDF. Cette rupture peut se faire avec la famille d’origine ou dans le couple, notamment par l’alcoolisme ou alors par un événement. Mais être sans abri n’est pas seulement avoir perdu son logement et se retrouver au plus bas de l’échelle sociale, c’est aussi être confronté à des doutes sur l’existence et son identité. C’est être dans un état d’abandon et de solitude infinie.

La vie dehors est d'abord vécue comme une source de problèmes pratiques. Le sommeil est la difficulté majeure de la vie dans la rue. L'endroit où les sans-abris dorment sont généralement appelés des « coins ». Ce terme désigne un endroit sur le sol pas forcément abrité et pas forcément clos. Il se peut très bien que ce soit juste un morceau de trottoir. A la recherche des « coins valables » pour dormir avec son compagnon, dépourvu d'intimité, pas de vie sexuelle comme l’est évoqué dans la conférence de Jacques Hassin « Vivre dans la rue », le sans-abri est contraint par son environnement. Ils doivent changer de coins selon les saisons mais aussi selon leur autorisation à les occuper. Ils dorment parfois dans un renfoncement des bâtiments où ils étalent leurs duvets.

Mais il arrive que des sans-abris ne veuillent pas s’embarrasser à chercher un endroit où dormir et dorment directement dans la rue. Enfin, il arrive aussi que des sans-abris demeurent au même endroit de jour comme de nuit. Ceux-ci n'exprime pas le besoin ou l'envie de se déplacer pour aller dormir. Lorsque le sans-abris choisi de dormir dehors, il doit se prémunir du froid qui peut aller jusqu’à causer la mort en hiver. Il est reconnu que les condi­tions à la rue sont rudes et que la santé en devient d’autant plus fra­gile les sans abris ont des difficultés à accéder à un minimum d’hygiène ce qui accentue fortement par exemple le risque d’infection.

Cependant, vivre dans la

...

Télécharger au format  txt (6.8 Kb)   pdf (91.2 Kb)   docx (10.4 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com