Saint Denys Garneau

Il est juste de dire que dans le poème de Saint-Denys Garneau, « Cage d’oiseau », et celui d’Émile Nelligan dans « Les Corbeaux », que le thème poétique de la fatalité est présenté d’une façon semblable. En effet, ces deux auteurs associent la fatalité à la mort par la représentation des oiseaux. En ce sens, le poème « Cage d’oiseau », représente la fatalité de la mort par l’oiseau en captivité dans la cage thoracique du poète tel que présenté dans la citation suivant: « L’oiseau dans sa cage d’os, C’est la mort qui fait son nid » (V 4-5). De ce fait, l’oiseau représente l’organe malade du poète qui est le cœur et la mort décisive de celui-ci. C’est également le cas dans le poème « Les Corbeaux », qui amène clairement la fatalité de la mort « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévorent en entier » (V14-15). Celui-ci dévoile que les corbeaux comme les assassins et ils représentent le résultat des répercussions de l’isolement par rapport à la société vécu par cet auteur qui le conduire à la mort. Donc, il est évident que la fatalité de la mort est dessinée par le biais des oiseaux pour chacun de ces poètes.

Cependant, les deux poètes abordent la fatalité de façons différente. Saint-Denys- Garneau présente le regard de la mort vue de l’intérieur et Émille Nelligan l’amène par une vision venant de l’extérieur. De la part de Saint-Denys Garneau la fatalité est

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