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Spleen de Baudelaire Fiche révision Bac

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Par   •  12 Octobre 2014  •  1 067 Mots (5 Pages)  •  4 035 Vues

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« SPLEEN » de Baudelaire (Les Fleurs du Mal) du XIXe siècle

Introduction

Baudelaire est le précurseur du mouvement symboliste .Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (humeur dépressive).  D’ailleurs ce poème est un des quatre qui porte le titre de Spleen. Le poète nous immerge dans un moment de sa vie douloureux, dépressif où il se sent emprisonné par son environnement jusqu’à succomber au désespoir.

Ce poème étudié est formé de 5 quatrains, en alexandrins.

I – La description d’un état moral

Dans le poème « Spleen »,Baudelaire a recours à des images qui lui permettent de créer un rapprochement entre son état moral et un paysage extérieur.

Baudelaire décrit son état intérieur (champ lexical de l’intériorité et des sentiments ). C’est donc véritablement son paysage intérieur, son état moral que Baudelaire décrit. Or pour évoquer son état mental, Baudelaire a recours à des images qui décrivent un paysage extérieur. Baudelaire fait donc correspondre son état mental et un paysage extérieur. (champ lexical du paysage) : Mais ce paysage est humide et étouffant comme le révèle plusieurs comparaisons qui nous permettent de comprendre les caractéristiques du spleen baudelairien.

II – Les caractéristiques du spleen baudelairien

Dans « Spleen », Baudelaire parvient à transmettre l’idée d’étouffement et de forclusion dont il souffre. On observe ainsi le champ lexical de l’oppression et de la claustration : « bas et lourd », « pèse », « couvercle », « cachot »... Il utilise différentes comparaisons : le ciel est pareil à un « couvercle » , la terre à un « cachot humide » et la pluie imite les barreaux d’une prison (v.10).

Cette idée d’oppression et de forclusion est soulignée phonétiquement par les allitérations en « k » dans ce poème. = ==> Le « K » est une consonne explosive dont le son souligne l’enfermement du poète. Écoutez comme l’allitération en « k » dans le premier vers fait entendre le bruit du couvercle qui se referme sur Baudelaire.

L’idée d’enfermement est quasi obsessive dans le « spleen » de Baudelaire. Des images fortes évoquent avec force cet enfermement et accablement du poète : celle de la chauve-souris se cognant contre les murs, les araignées tissant leurs toiles, les corbillards défilant en silence etc. (ex :Les consonnes explosives font entendre au lecteur les coups de la chauve-souris contre les murs.)

Outre la claustration, Baudelaire évoque dans le « spleen » une humidité qui corrompt l’atmosphère ( le champ lexical de l’humidité)

III – Une souffrance insurmontable

A) Le spleen entraîne chez Charles Baudelaire une souffrance aigüe.

Champ lexical de la souffrance : « gémissant », « longs ennuis », « triste », affreux hurlement », « geindre opiniâtrement », « pleure », « drapeau noir ». Charles Baudelaire n’est plus acteur dans ce poème mais victime d’un mal-être dévastateur. Baudelaire n’a aucun rôle actif dans ce poème. Son rôle est uniquement passif et se réduit à un « esprit gémissant » (v.2). Le participe présent gémissant souligne l’absence de force pour surmonter le spleen.

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