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Résumés De Marie Des Brebis De Signol

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Par   •  27 Novembre 2013  •  1 758 Mots (8 Pages)  •  2 144 Vues

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Résumé 1

Abandonnée le jour de sa naissance parmi les brebis, un beau matin d'automne de 1901, la petite Marie est recueillie par Johannès, le pâtre de Maslafon qui la baptise aussitôt " Marie des brebis ". Toute sa vie, elle la passera sur le rude Causse du Quercy à garder les bêtes et à construire son destin de femme riche d'espérance et de courage. Elle rencontrera la tendresse avec Alexis et Augustine qui seront pour elle père et mère, l'amour et l'angoisse avec le départ pour la guerre de Florentin, son bien-aimé... A son retour, elle se mariera derrière le pifraïre, et ils construiront ensemble maison et famille. La guerre n'épargnera pas les enfants, la maladie n'épargnera pas Marie la bergère, qui ne perdra pourtant jamais espoir, et la vie coulera au rythme des saisons et d'un monde où le temps est celui du soleil. Christian Signol a rencontré Marie à la fin de sa vie. Il a su l'écouter et patiemment transcrire le récit de son existence. Il nous donne là un livre chaud, plein de lumière et de sincérité, à l'image d'une époque bénie sur la terre du Causse.

Résumé 2 : Histoire

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… Automne 1901, le bébé Marie a été découvert par le pastre Johanès, endormi au milieu des brebis. Entre la couverture et sa peau, un mot ou quelqu’un avait écrit : « Elle s’appelle Marie ». C’est pourquoi on l’a longtemps appelée « Marie des Brebis ». Johanès décide de la garder et travaillera comme journalier chez Alexis et Augustine, un brave couple n’ayant jamais eu d’enfant.

Les hivers se passent blottis près du cantou, de veillées en veillées. La moindre fête religieuse servait de prétexte à des réjouissances et ainsi, Marie a grandi entre fêtes et vêpres, entourée de ses deux vieux, toujours contente, tête nue dans le vent, les mollets griffés par les chardons et les ronces, sauvage comme une chèvre …

A douze ans, grâce à l’enseignement de madame Vieillevigne, elle passe avec succès son certificat d’étude. En 1912-1913, arrivée de Florentin, petit pastre venu pour aider Alexis et Augustine. Il deviendra son mari et le père de ses trois enfants.

Marie a toujours chassé le malheur lorsqu’il a frappé à sa porte et ainsi, il a fait beau dans sa vie.

1914, 15,16 et 17 : les années terribles pendant lesquelles la guerre s’enlise dans les tranchées d’où les hommes revenaient méconnaissables, survivants hagards que les permissions semblaient rendre fous. 1917, les mutineries s’enchainent et Florentin reçoit sa feuille de route. La veille de son départ, il annonce à Marie qu’il souhaite l’épouser à son retour. « Florentin, je t’espérerais chaque jour » lui répond-elle.

Elle se replie alors sur elle-même et se réfugie dans le royaume : le monde qu’a donné le Bon Dieu, celui des fleurs, des arbres, des bêtes et de la terre.

Enfin, le 11 novembre 1918 arrive et quelques semaines après, Florentin frappe à la porte du mas. Marqué, fatigué, la lumière qui naguère brillait dans ses yeux est maintenant éteinte. En réponse aux questions, il ne peut que dire : « ché chavoir, paouré moundo » (si vous saviez, pauvre monde). Il faudra attendre le printemps, pour que semblable à la renaissance de cette saison, il revienne à la vie et confie à Marie ce qu’il a vécu. Septembre 1919, ils s’unissent enfin !

Les mois passent puis Alexis s’en va doucement à 80 ans, suivi par Augustine deux mois plus tard. Nous sommes maintenant en 1920, Marie et Florentin restent au mas del Pech dont ils ont hérité. Six mois plus tard, un héritier cupide attaque le testament. Marie et Florentin préfèrent s’en aller plutôt que se battre en justice, malgré l’avis du notaire qui essaiera de négocier au mieux un arrangement.

Le 6 janvier 1922, naissance de leur premier enfant qui hélas, ne vivra qu’une heure.

Leur nouvelle vie débute à Couzou où Florentin déniche une petite maison et sa grange. Trois mois lui seront nécessaires afin de réparer la masure et la transformer en petit palais. En juin 1922, ils en prennent possession, accompagnés par les six brebis qu’ils ont pu emmener.

Florentin décide de devenir perrier (maçon et carrier) et Marie continue de s’occuper de ses brebis. Elle rencontre Philippine, vieille femme, sorcière pour beaucoup de mauvaises langues. Elle lui apprendra à fabriquer nombre d’onguents et cataplasmes grâce à sa grande connaissance de la nature et des plantes. Elle affirmera à Marie qu’elle retrouvera sa mère avant de mourir. Aussi extraordinaire que cela puise paraître, cela se réalisera bel et bien !

9 mars 1923, Eloi, leur fils voit le jour.

La vie était lente et calme dans ces années là sur les hauteurs du causse. On y prenait le temps de se déplacer, de respirer et surtout de regarder autour de soi. Le moindre petit évènement devenait une joie. On ne se méfiait pas alors, comme aujourd’hui des gens que l’on ne connaissait pas. Deux fois l’an, la bugado (lessive) était l’occasion de se retrouver entre femmes, de l’aube jusqu’à la nuit, avec la chanson de l’eau vive, les conversations multiples et la solidarité générale.

Novembre 1926, naissance de Jean leur deuxième fils puis disparition de Philippine, devenue une amie. Florentin abandonne la maçonnerie pour se consacrer au métier de carrier.

Et les jours passent, rythmés par le travail et les saisons, dans la paix

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