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Résumé Paul Et Virginie

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Par   •  4 Décembre 2012  •  1 880 Mots (8 Pages)  •  1 670 Vues

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Résumé de Paul et Virginie

Dans une plaine intérieure de l'Ile de France (la future île Maurice), le narrateur découvre les ruines de deux petites cabanes. Il rencontre un vieillard venant "à passer aux environs" et lui adresse la parole : " Mon père, lui dis-je, pourriez-vous m'apprendre à qui ont appartenu ces deux cabanes ?" Le vieil homme, à la fois conteur, témoin de ce paradis perdu, et unique survivant va lui conter l'histoire de Paul et Virginie : " Mon fils, ces masures et ce terrain inculte étaient habités, il y a environ vingt ans, par deux familles qui y avaient trouvé le bonheur."

Deux françaises, Mme de la Tour, la jeune veuve d'un aristocrate libertin, et Marguerite, une paysanne bretonne séduite et abandonnée ont fui la métropole et sont venus cacher leur déshonneur dans cette colonie française.

Elles mettent au monde, vers 1726, Virginie et Paul. Mme de la Tour, avec sa fille Virginie, et Marguerite, avec son fils Paul, sont aidées par un couple de noirs, Marie et Domingue. Les deux femmes unissent leur détresse et leur pauvreté et exploitent la terre. Leurs deux enfants grandissent comme frère et sœur : "Ainsi ces deux petits enfants, privés de tous leurs parents, se remplissaient de sentiments plus tendres que ceux de fils et de fille, de frère et de sœur, quand ils venaient à être changés de mamelles par les deux amies qui leur avaient donné le jour".

Les deux mères et leurs deux enfants goûtent sur cette île un bonheur simple qui semble vouloir effacer leurs malheurs passés. " Chaque jour était pour ces familles un jour de bonheur et de paix. Ni l'envie ni l'ambition ne les tourmentaient. Elles ne désiraient point au-dehors une vaine réputation que donne l'intrigue, et qu'ôte la calomnie; il leur suffisait d'être à elles-mêmes leurs témoins et leurs juges. "

Cette petite communauté connaît une existence paisible dans la splendeur des paysages tropicaux. Paul et Virginie grandissent en parfaite harmonie avec la nature. Ils sont vertueux et candides : leur innocence les préserve du mal tant en actes qu'en pensée. Seule une lettre de la tante de la Mme de la Tour vient, en 1738, troubler momentanément leur bonheur. Cette lettre, en provenance de France, que la mère de Virginie espérait depuis plus de dix ans, ne contient que reproches et leçons de morale. Heureusement le trouble qu'elle provoque ne semble être que passager : "Ainsi ils continuèrent tous d'être heureux et ce ne fut qu'un orage au milieu d'une belle saison."

Paul et Virginie grandissent , et c'est là qu'apparaît "le mal" de Virginie : "Cependant depuis quelque temps Virginie se sentait agitée d'un mal inconnu. Ses beaux yeux bleus se marbraient de noir ; son teint jaunissait; une langueur universelle abattait son corps. La sérénité n'était plus sur son front, ni le sourire sur lèvres. On la voyait tout à coup gaie sans joie, et triste sans chagrin. Elle fuyait ses jeux innocents, ses doux travaux, et la société de sa famille bien-aimée."

Virginie est devenue adolescente, et elle découvre que ses sentiments pour Paul changent de nature. Il n'avait été jusqu'alors qu'un frère avec lequel elle partageait ses joies et ses jeux. Elle devine que la tendresse qu'elle éprouve pour lui se transforme en amour et elle l'imagine comme compagnon et comme époux. Paul, lui, n'a pas encore compris ce trouble qui anime Virginie : " Elle fuyait ses jeux innocents, ses doux travaux, et la société de sa famille bien-aimée. Elle errait çà et là dans les lieux les plus solitaires de l'habitation, cherchant partout du repos, et ne le trouvant nulle part. Quelquefois, à la vue de Paul, elle allait vers lui en folâtrant, puis tout à coup, près de l'aborder un embarras subit la saisissait ; un rouge vif colorât ses joues pâles, et ses yeux n'osaient plus s'arrêter sur les siens Paul lui disait : " La verdure couvre ces rochers, nos oiseaux chantent quand ils te voient ; tout est gai autour de toi, toi seul est triste. " Et il cherchait à la ranimer en l'embrassant ; mais elle détournait la tête, et fuyait tremblante vers sa mère. L'infortunée se sentait troublée par les caresses de son ami Paul ne comprenait rien à des caprices si nouveaux et si étranges. "

Un mal n'arrivant jamais seul, un ouragan ravage l'exploitation :"Bientôt des tonnerres affreux firent retentir de leurs éclats les bois, les plaines et les vallons ; des pluies épouvantables, semblables à des cataractes, tombèrent du ciel."

Puis lorsque la pluie cesse et que les vents reprennent leur cours ordinaire Paul et Virginie constatent l'étendue de la dévastation : À la vue de cette désolation, Virginie dit à Paul : " vous aviez apporté ici des oiseaux, l'ouragan les a tués. Vous aviez planté ce jardin, il est détruit. Tout périt sur la terre ; il n'y a que le ciel qui ne change point. " Paul lui répondit : " Que ne puis-je vous donner quelque chose du ciel ! Mais je ne possède rien, même sur la terre. " Virginie reprit, en rougissant : " vous avez à vous le portrait de saint Paul. " À peine eut-elle parlé qu'il courut le chercher dans la case de sa mère."

Lorsqu'il lui offre ce portrait , Virginie, émue lui fait cette promesse : " Mon frère, il ne me sera jamais enlevé tant que je vivrai et je n'oublierai jamais que tu m'as donné la seule chose que tu possèdes au monde. " À ce ton d'amitié, à ce retour inespéré de familiarité et de tendresse, Paul voulut l'embrasser ; mais aussi légère qu'un oiseau elle lui échappa, et le laissa hors de lui, ne concevant rien à

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