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Résumé La Machine Infernale, Jean Cocteau

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Par   •  21 Avril 2014  •  1 765 Mots (8 Pages)  •  2 676 Vues

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Jean Cocteau La machine infernale

Résumé :

Acte I : Le Fantôme

L'acte s'ouvre sur l'intervention de la Voix qui raconte l'intégralité du mythe.

Il se passe dans une attente marquée d'inquiétude. Sur les remparts de Thèbes, deux soldats veillent. Ils sont chargés de protéger la ville contre le Sphinx. Depuis des mois, ce monstre, posté non loin des portes de la ville, tue les jeunes gens qui s'aventurent dans ses parages, mais personne ne sait ce qu'il est véritablement. Pour Cocteau, le Sphinx, « tueuse d'hommes », incarne donc tout simplement la Femme (c'est sans doute le vrai sens du mythe). En fait, nos deux gardes n'attendent pas le Sphinx, ils attendent le « fantôme ». Justement, leur chef vient leur demander des comptes et les interroger sur cet étrange personnage qui leur rendrait visite depuis plusieurs nuits (Le Soldat et le jeune soldat racontent au chef ce que le « fantôme » veut vraiment). Celui-ci se présente, disent-ils, comme étant le roi Laïus : il s'agirait d'un fantôme très gentil, très poli, mais bien pitoyable, car il semble terrorisé par une chose horrible qu'on veut l'empêcher de dire. Ils n'ont pas compris de quoi il s'agissait ; ils savent seulement que le roi doit absolument avertir sa femme et que le danger est imminent.

Au grand émoi du chef, qui cherche à se faire bien voir, tandis qu'elle n'a d'yeux que pour le jeune soldat. Elle espère obtenir par lui des renseignements sur celui qui serait son défunt mari, peut-être même l'apercevoir ou l'entendre. Hélas, lorsqu'il essaie de se manifester, occupée qu'elle est par la beauté du garçon, elle ne perçoit pas ses appels pathétiques. Quand elle s'éloigne, le fantôme désespéré, lance aux soldats, qui eux le voient, ce message pressant : « Rapportez à la reine qu'un jeune homme approche de Thèbes et qu'il ne faut sous aucun prétexte… » Puis disparaît pour toujours le seul qui aurait encore pu sauver Œdipe.

Acte II : La Rencontre d'Œdipe et du Sphinx

Il se déroule dans le même temps que le précédent. En bas, devant les portes de la ville, il met en marche le processus que là-haut, sur le rempart, le fantôme essaie d'arrêter, et il nous dévoile le « mystère » de la victoire d'Œdipe. Le Sphinx est fatigué de tuer et nous découvrons que ce monstre est une jeune fille, une jeune fille disposée à tomber amoureuse du prochain joli garçon qui passera, et peut-être à se sacrifier pour le sauver. Mais le chien Anubis veille au respect des consignes données par les dieux : il n'est pas question de s'attendrir sur les humains. Lorsqu'apparaît Œdipe, elle s'éprend de lui d'emblée et s'efforce de l'éloigner pour lui éviter une mort certaine, mais la froide détermination du jeune homme et sa présomptueuse conviction qu'il vaincra le Sphinx l'amènent à se révéler sous sa forme animale et à montrer son pouvoir. Terrassé par le monstre qui lui inflige le supplice de ses précédentes victimes, il oublie toute dignité et crie grâce. Quand il se croit perdu, il apprend le secret de l'énigme, les liens qui le paralysaient se dénouent, il est sauvé. Mais Anubis ne se satisfait pas de ce simulacre, il exige que la question soit posée : Œdipe donne alors la réponse. Le voilà vainqueur du Sphinx, dont il emportera la dépouille pour prouver son succès. Fou de joie, il court vers la ville, vers la reine qui lui est promise et vers la royauté, oubliant celle dont il n'a pas compris l'amour ni le dévouement. Pour calmer sa terrible crise de dépit, Anubis annonce alors au Sphinx redevenu femme après sa défaite, l'avenir monstrueux qui attend Œdipe. La vision en est si atroce qu'elle éveille la pitié dans le cœur de la Vengeresse, avatar final du Sphinx, qui apparaît en apothéose sous l'aspect de la déesse Némésis. Mais rien ne peut plus sauver Œdipe, pas même la compassion d'un dieu.

Acte III : La Nuit de noces

Œdipe et Jocaste, cédant à leurs penchants, refusent tous les avertissements, mais leur amour, qui semble sincère, s'exprime maladroitement. Trop de souvenirs les préoccupent, trop de non-dits les séparent, trop d'obstacles les gênent. Après une journée de cérémonies et de festivités épuisantes, les deux époux se retrouvent seuls face à face dans la chambre de Jocaste, pour la première fois. Ils souhaitent ardemment réussir ce moment, attendu par l'une comme une renaissance, par l'autre comme un couronnement et une initiation à l'amour. « Je suis vierge », dit Œdipe à Tirésias. Le devin, en effet, tente une ultime mise en garde pour stopper le mécanisme effrayant et fait état de « présages funestes ». Mais le nouveau roi se méfie des conseils d'un prêtre ligué, pense-t-il, avec d'autres puissants pour l'évincer, et il reste sur ses positions sans se soucier des avis divins : « Les oracles… mon audace les déjoue… » Les époux vont-ils enfin profiter de leur bonheur ? Hélas, malgré leur bonne volonté, la fatigue les fait sombrer dans de brefs assoupissements où leur passé ressurgit et s'exprime par bribes confuses. C'est alors une lutte épuisante contre le sommeil qui révélerait à l'autre des secrets inavouables. Jocaste reconnaît sa faute, l'infanticide : elle reste aussi marquée par ce mur sur lequel (premier signe d'infidélité ?) elle n'a pas su voir son époux. Œdipe, malgré l'admiration éperdue de sa femme, sait qu'il n'est pas un héros,

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