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Rédaction sujet d’invention : représenter sa rue à la manière d’Alain Robbe-Grillet

Fiche : Rédaction sujet d’invention : représenter sa rue à la manière d’Alain Robbe-Grillet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2016  •  Fiche  •  679 Mots (3 Pages)  •  863 Vues

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Rédaction sujet d’invention : représenter sa rue à la manière d’Alain Robbe-Grillet :

La rue Albert Camus n’est pas située dans un grand quartier d’une ville luxueuse, elle regroupe quatre bloque de maison dans l’ordre de leur ancienneté ; le quartier au Nord-Ouest de la rue est surnommé, Le Bulldog, par tous les jeunes du village car c’est l’endroit où il y a le plus de chien et on ne peut le traverser sans que les aboiements déchainés des bêtes nous fassent prendre nos jambes à nos coups, mais Sarah l’aime bien ce quartier-là. Les quartier Nord-Est et Sud-Est, eux, n’ont rien de spécial, ce sont des habitations comme les autres, des quartiers de logements sociaux, tout neuf, tous pareil, tous blanc, fait de béton par des maçons qui se nomment architecte.

Mais le quartier que préfère Sarah c’est celui du Sud-Ouest, le vieux Lhermé, comme le surnomme les personnes du troisième âge de Lherm. Sa rue traverse ce quartier, Sarah y habite maintenant depuis quinze ans et elle en connait tous les secrets, au fond c’est comme si depuis toute petite elle avait été préparée et son destin lui disait que cette ville était la sienne. C’est vrai, déjà à dix mois, Sarah, grâce à la seule seconde d’inattention de sa mère, avait réussi à s’échapper du jardin pendant qu’elle jouait et avait réussi à atterrir dans le jardin de la voisine. Elle avait voulu découvrir cet endroit, là où elle vivait. Au fur et à mesure que Sarah grandissait, elle avait découvert chaque petit passage et lieux secret que sa rue cachait. Cette rue tant aimé par les jeunes comme les personnes âgées, elle mesurait presque un kilomètre de long et remontait jusqu’à la place du village ou tous les petits commerces de la ville y résidaient. Ce qu’elle aimait le plus dans cette rue c’était les styles de maisons qui la bornait, rustique, fait de vielles brique usées qui leur donnaient un style de vielles toulousaines. La maison voisine à celle de Sarah, dissimulait derrière elle, un petit paradis que seule Sarah et quelques privilégiés en connaissaient l’existence. Une grande étendu d’herbes fraiches et de fleurs de saison venaient border le tout petit étang de madame Emfret.  En remontant la rue par la droite, de longs pots de terres, blancs, étaient disposés de part et d’autre de la rue où il était planté des iris, des pensés, des tulipes… Toute la rue semblait vivante grâce aux couleurs chaudes des maisons, des fleurs et des arbres qui débordaient des jardins. Même quand il pleuvait cette rue restait gai, de plus de photographes venaient prendre en photo notre rue. Sarah se dirigeait vers le haut de la rue, là où elle avait l’habitude de se retrouver avec ses amis pour parler de tout et de rien, l’endroit était plutôt grand, c’était une maison inhabitée, les murs étaient tombés en miettes et ils ne restaient que quelques chaises et quelques meubles abandonnés. Ce lieu était le lieu de rassemblement de tous les jeunes du quartier mais ce qui était le plus drôle c’était que juste derrière se trouvait le terrain de pétanque des personnes âgées de la rue. De grands platanes limitaient leur terrain de jeu ainsi que de gros rochers sûrement amenés ici il y a quelques temps, Sarah n’en savait rien. En sortant de cet endroit, juste en face il y avait la boulangère préférée de la mère de Sarah. Elle avait l’habitude de s’y arrêter et de passer prendre le goûter de ses enfants quand elle rentrait plus tôt du travail, ce qui faisait énormément plaisir à Sarah qui allait le déguster sur les marches du voisin M. Vander-Woodsen. Ce voisin avait la maison la plus ancienne de la rue et le nombre de chat qui vivaient dans son jardin était affolant mais, elle adorait s’assoir sur ces marches pour y déguster son goûter. Dans beaucoup des escaliers des maisons de la rue d’Albert Camus, des rosiers grimpant venaient décorer les façades des maisons en y apportant de la couleur, ce qui leur donnaient du charme.

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