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Raymond Queneau " je ne crains pas tellement que... "

Commentaire de texte : Raymond Queneau " je ne crains pas tellement que... ". Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2013  •  Commentaire de texte  •  514 Mots (3 Pages)  •  6 157 Vues

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Raymond Queneau est un poète, romancier, dramaturge français né en 1903 et mort en 1976. Il s’est beaucoup intéressé au sujet de la mort dans de différents textes. Dans son poème que nous allons étudier par la suite, L'Instant Fatal paru en 1946, (nous pouvons remarquer qu'il s'agit d'une année après la fin de la deusième guerre mondiale, ce qui peut être la raison de ce choix du thème) il se questionne sur ses sentiments envers la mort et le temps qui passe. Il y confit son indifférence mais aussi son angoisse. Le poète est-il si indifférent à l'évenement de la mort qui demeure inconturnable? En tout premier lieu, nous verrons que Raymond Queneau voit la mort sans peur.

Dès le début de l’œuvre, nous pouvons remarquer que la mort pour l'auteur n'est pas un évènement inquiétant, il dit : " je crains pas ça tellement la mort " au vers inogural. En effet, Il se met en distance avec la fin de la vie. Cela se manifeste par l’utilisation d’un vocabulaire familier, nous pouvons même dire qu'il s'agit d'un vo...

Commentaire de « Je ne crains pas ça tellement… » de Raymond Queneau

Raymond Queneau est un poète français du XXème siècle qui s’est beaucoup intéressé à la mort dans ses différents textes. Dans Je ne crains pas a tellement… écrit en 1946, soit une année après la fin du second conflit mondial, il s’interroge sur ses sentiments envers la mort et le temps qui passe, confiant son indifférence mais aussi son angoisse. Dans une première partie, nous verrons que Raymond Queneau perçoit la mort sans peur. Nous traiterons ensuite dans une deuxième partie de ses impressions sur le présent, bien différentes de celles portées sur la mort car plus nerveuses et préoccupantes.

Dès le début de l’œuvre, on remarque que la mort n’est pas vue par l’auteur comme étant un évènement inquiétant. En effet, sa mise à distance envers la fin se manifeste par l’utilisation d’un vocabulaire familier, presque enfantin : « moustiquaille », « bouquinaille ». L’anaphore « Je crains pas ça tellement » soutient l’idée d’un évènement quelconque, la répétition lui donnant un caractère habituel.

Il voit la mort comme étant une chose sereine presque apaisante en utilisant une métaphore rapprochant la mort et l’endormissement : « La nuit douce ». L’infinité inquiétante de l’état mortuaire est ainsi atténuée car réduite simplement à la durée d’une nuit. Ses vertus calmantes sont associées au gout sucré du « miel » soulignant ainsi que les sens sont encore en éveil, capables d’apprécier les mets délicats.

Enfin, on voit également que l’auteur se moque ouvertement de la mort avec l’utilisation de termes se voulant péjoratifs. En effet, il se permet, tel un scientifique, de toucher à la mort sans s’émouvoir : « Je crains pas ça tellement moi qui tant écrivaille et distille la mort en quelques poésies. ». Le fait de distiller la mort montre que le poète ne considère pas le sujet comme étant censurée et n’est pas effrayé à l’idée de l’aborder sans complexe dans ses textes.

Le mépris de la mort est... [continue]

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