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Rabelais et l'humanisme

Dissertation : Rabelais et l'humanisme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2012  •  Dissertation  •  868 Mots (4 Pages)  •  2 748 Vues

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Rabelais : prêtre bénédictin, médecin et écrivain humaniste français de la Renaissance, période de la Pléiade, né près de Chinon en 1483 ou 1494, et mort à Paris 1553.

Ses œuvres, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique de l'épopée et du roman de chevalerie

sont considérées comme une des premières formes du roman moderne.

Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire (critique moqueuse), Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. Il défend l’idée d’une morale plus conforme aux exigences de la nature et de la vie.

Rabelais dénonce les abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose la culture populaire ex : « Le Torchecul » de Gargantua, invente nouveaux de saints : « Sainte Nytouche ».

Pléiade : XVI ème, réunion, sous François Ier, Henri II, XVIe, autour des figures majeures de Ronsard et de Du Bellay (il existe une pléiade à l'époque de la dynastie de Ptolémée ou Lagides, Égypte de 305 à 30 avant J.-C).

Scolastiques : la scolastique désigne l’enseignement dispensé au Moyen Age dans les écoles monastiques, dans les Universités, dans toutes les écoles placées sous la juridiction de l’Église.

Leurs méthodes d’enseignement étaient formelles, reposaient sur la connaissance livresque uniquement (le philosophe grec Aristote était la référence au même titre que la Bible), sur l’art de la dialectique, du discours, et ils refusaient toute remise en cause des dogmes établis par l’Église. Les «humanistes» du XVIe siècle vont donc devoir s’affronter continuellement à ces «sophistes», ces «Sorbonnards».

Épicurisme : la recherche du bonheur anime l'épicurien. Or la vie heureuse est d'abord une vie exempte de douleur et dépourvue d'inquiétude (ataraxie). Il faut tout faire pour éviter de souffrir, ou plus simplement d'être troublé. Seul est vrai l'individu dans ses sensations immédiates de plaisir et de déplaisir. Tout le reste est vain, et n'existe pas à proprement parler : le passé et l'avenir, les supputations de la raison, les délires de l'imagination, les illusions du désir. En ce sens, la sagesse est de toujours suivre la nature, et ne rien chercher au-delà.

« sophistiques » = logiques

« in modo et figura » = selon le mode et la figure

« con » = sexe féminin

« malivole » = malfaisante

« tollir » = enlever

« boute la nappe » = installe la nappe

«taille ces soupes» = pain tranché trempé ds le bouillon

« baille-leur » = accordent leur

« pourpoint » = habit médiéval qui couvrait le haut du corps

« festoyer les commères » = accueillir les femmes

« mémentos » = rituels funéraires

« contriste » = attriste

« da jurandi » = permet moi de jurer

« le demeurant » = celui qui survit

« altéré » = assoiffé

« quelque bon trait

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