Question de corpus

Question de corpus

Ce corpus est composé de trois extrait de romans qui proposent tous une vision du combat. Le premier texte, intitulé Gargantua (1534) est un roman héroïcocomique de François Rabelais, écrivain humaniste Français du XVI eme siècle. Dans cet extrait on assiste a une bataille entre Gymnaste et le capitaine Tripet. Le second texte est un extrait du roman de Victor Hugo Les Misérables (1862), dans cet extrait lors des journées révolutionnaires en 1832, la garde nationale tente de renverser une barricade mis en place par les Parisiens révoltés. Ce roman est qualifié de réaliste et de romantique ce qui montre la diversification des styles de son auteur, effectivement Hugo était écrivain romantique mais aussi réaliste. Pour finir, le troisième extrait s'intitule Voyage au bout de la nuit (1932), roman elliptique et pamphlétaire de Louis-Ferdinand Céline, écrivain engagée et précurseur du mouvement elliptique. Dans cet extrait le héros, Bardamu, est confronté a une bataille après avoir été enrôlé comme soldat. Ces textes évoquent tous le combat mais l'évoque-t-ils de la même façon et quels en sont les intentions ? Dès la première lecture nous pouvons déjà remarquer que les points de vue utilisés ne sont pas les mêmes, dans les textes de Rabelais et d' Hugo on observe un points de vue omniscient par la connaissance des intentions et des sentiments des personnages comme le monte les exemples suivants pour Gargantua : « Tripet, en trahison, lui voulut fendre la cervelle […] mais Gymnaste était bien armé et de ce coup il ne sentit que le choc  » lg.6 et 7 ainsi que dans Les Misérables « L'attaque fut ouragan » lg. 2 ; « l'armée se rua sur la barrière » lg. 5 et « Les insurgés firent feux impétueusement » lg. 13. Contrairement au texte de Céline qui lui utilise un point de vue interne comme le montre l'emploi de la première personne, le narrateur est le personnage, et le ressentit du personnage est exprimé : « me douter » lg. 2 ; « je venais de découvrir » lg. 22. En analysant plus profondément nous remarquons des différences de registre, dans le texte de Victor Hugo, le registre épique confère au texte un aspect fantastique par l'emploi d'hyperboles : « l'attaque fut ouragan » lg. 2 ; « crinière d’éclairs » lg. 14, l'armée est présentée comme « puissante » lg. 6 ; « imperturbable » lg. 10 et « effrayante » lg. 19 et la barrière est comparée a la nature : « elle se couvrit d'assiégeants comme la falaise d'écume » lg. 16 contrairement aux textes de Rabelais et Céline qui eux, s'approche d'un effet de réel par une description nettement moins grandiose de la bataille, Dans Gargantua Voltaire a choisit un registre comique voir héroï-comique : « les plus huppés » lg. 2; « l'âme mêlée parmi les soupes » lg. 10. Alors que Céline lui utilise le registre tragique de part l'expression de l'impuissance du personnage et sa situation injuste « comment aurais-je me douter moi de cet horreur » lg. 1 et 2 ; « sale âme héroïque et fainéante des hommes » lg. 4. En conclusion on peut remarquer que malgré le sujet commun de la bataille, les trois

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