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Question De Corpus Mélancholia, " A Tous Les Enfants...", " ce Coeur Qui Haissait La Guerre... ", La Préface D'Eluard

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Par   •  15 Décembre 2014  •  1 023 Mots (5 Pages)  •  3 229 Vues

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Victor Hugo, Boris Vian, Robert Desnos, Paul Eluard et Guillaume Apollinaire ont choisi la poésie pour susciter l'enthousiasme, la compassion ou l'indignation du lecteur. Tous les poètes du monde ont pour fonction principale de s'engager à lutter contre l'injustice et l'inégalité présentes dans notre société depuis toujours. C'est en écrivant leurs idées que les poètes les transmettent aux lecteurs. De ce fait, ils convainquent alors leurs lecteurs de partager leur avis. Les textes de ce corpus illustrent parfaitement cette théorie de la poésie.

Tout d'abord nous avons le poème Melancholia De Victor Hugo publié en 1838. Par ce poème, le célèbre ecrivain dénonce l'injustice sociale de l'époque. Il illustre cette injustice avec l'exploitation du travail d'enfants dans l'usine en démontrant les conditions de travail dans lesquelles ces enfants sont forcés de travailler. Hugo utilise dès le début du poème un champ lexical très péjoratif qui qualifie donc le monde dans lequel vivent ces enfants : « sombre », « enfer » ou encore<< prison ». Puis, l'auteur décrit les conditions de travail des enfants " ils s'en vont travailler 15 heures sous des meules "v4 ou encore "jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue" v11. Il termine alors son poème en nous faisant part de sa pensée sur l'exploitation des enfants. On peut relever "une œuvre insensée"v19, "que ce travail [...] soit maudit! " v29. On voit que le poète cherche à guider, a convaincre le lecteur, en lui faisant comprendre qu'il faut bannir ce travail dénotée société pour laisser place à un "vrai travail", qui lui serait "sain, fecond, généreux". Victor Hugo fait donc de son poème un outil de dénonciation, c'est un texte a visée argumentative

Boris Vian, quant a lui, dénonce une tout autre injustice à travers sa chanson poétique "A tous les enfants...". Parue dans les années 1950, il s'agit d'une critique et d'un hommage aux enfants sodlats envoyés très jeunes sur le Front. Grace à eux, les hommes restes a l'arrière se sont enrichit et ont bénéficié du courage de ces enfants à qui L'auteur dédie sa chanson. Ici, Vian utilise le champ lexical de la souffrance pour convaincre son auditeur de croire ce qu'il dit en dénonçant la vie horrible que vivaient ces enfants. On peut relever "pleuré"v6, souffrance v11, terreur v12, "tâche de sang"v20. Dans un second temps, il parvient enfin à la dénonciation de "ceux qui sont restés au chaud les pieds sous leur bureau"v22. L'auteur montre sa colère au monde en exprimant pour lui les différentes façons de punir ces hommes, "avec la schlague, avec le fouet/ avec mes pieds avec mes points". Il ne voit que la violence comme vengeance de cette injustice.



Vient ensuite le poème de Robert Desnos, "ce cœur qui haïssait les guerre..." publié le 14 juillet 1943. Dans son poème, Desnos appelle a la révolte contre Hitler au nom de la liberté. En effet, Desnos cherche à dénoncer le nazi occupant par la phrase « Révolte contre Hitler et mort à ses partisans » v12. Robert Desnos, comme nos auteurs précedents, cherche lui aussi à convaincre ses lecteurs de s'engager à lutter contre Hitler.

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