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Question De Corpus Et Commentaire Composé

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Par   •  10 Mars 2013  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  4 216 Vues

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QUESTION DE CORPUS :

Le corpus rassemble trois textes d'époques diverses. Le premier texte est un extrait du roman Les Misérables écrit par Victor Hugo en 1862. Dans cette scène, l'auteur raconte la mort de Gavroche qui est fusillé par un soldat. Le deuxième texte est un extrait du roman Germinal écrit par Émile Zola en 1885. Dans cette scène qui se déroule la nuit, un ouvrier marche seul dans la plaine rase. Le troisième texte est un extrait du roman L’Étranger écrit par Albert Camus en 1942. Dans cette scène, Meursault apprend la mort de sa mère, il n'éprouve aucun sentiment devant cet événement tragique. Chacun de ces textes met en scène un héros différent.

On se demandera quelle image du héros de roman chacun de ces trois textes propose-t-il ?

Tout d'abord dans le premier texte, on a un enfant de douze ans Gavroche qui ramasse des cartouches, sans être touché par les soldats. L'atmosphère de ce début de texte, est assez enfantine, l'enfant a l'air de s'amuser comme si c'était un spectacle comme le montre la ligne 6 « ripostait à la mitraille par des pieds de nez ». En effet il est en train de s'amuser avec les soldats en les narguant. Dans ce spectacle les acteurs seraient Gavroche et les soldats, tandis que les spectateurs seraient les insurgés. L'atmosphère du spectacle rend Gavroche invulnérable. De plus, on a un contraste entre l'atmosphère du spectacle qui est vécu par l'enfant, et l'atmosphère de guerre vécue par les insurgés. On peut le voir grâce aux antithèses des lignes 1 et des lignes 8 '' Le spectacle était épouvantable et charmant '' et '' la barricade tremblait ; lui, il chantait ''. Ce n'est pas un héros ordinaire car c'est un enfant qui fait la guerre. Gavroche est un enfant très courageux et très agile. C'est un registre épique car le lecteur est impressionné par le courage et la force de cet enfant. C'est un enfant innocent qui n'a pas l'air de se rendre compte du danger. On peut dire que l'enfant est un héros épique. C'est un héros car il représente le peuple qui sont les insurgés. Néanmoins comme les grands héros de la mythologie grecque Gavroche finit par mourir, car il n'est pas si invulnérable que cela. Certaines métaphores désignent l'enfant '' un étrange gamin fée '' ligne 9 et '' l'enfant feu follet '' la ligne 12 en vue de prouver que Gavroche n'est pas un enfant ordinaire. Par conséquent l'image du héros de roman qui est donnée dans ce texte, est celui d'un héros épique car c'est un enfant courageux qui fait la guerre. On peut dire qu'il représente le peuple, il va finir par mourir, fusillé.

Ensuite dans le deuxième texte, on a un personnage qui n'est pas décrit et qui ne s'exprime jamais. Il marche sur la grande route de Marchiennes à Monstou. D'abord le mot '' homme '' apparaît à la ligne 2 et à la ligne 8, il est désigné par le pronom personnel '' il '' aux lignes 3, 4, 8, 10, 14, 15 et 16. Par ailleurs il est seul face à ce paysage. Le paysage est caractérisé par le champ lexical de la nuit et de l'obscurité : '' l'obscurité '' ligne 1, '' la nuit sans étoiles '' ligne 1, '' sol noir '' ligne 4 et '' ténèbres '' ligne 7. De plus c'est un paysage sans vie, glacé. L'homme subit cette faible température, '' mains gourdes '' ligne 12. Le paysage paraît immense '' dix kilomètres de pavé '' ligne 3 et '' immense horizon plat '' ligne 4, à côté de cet homme seul. D'ailleurs l'histoire se déroule au mois de mars, mais c'est un temps d'hiver '' vent de mars '' ligne 5, '' rafales larges '' ligne 5 et '' glacées '' ligne 5. Il n'a pas de travail, il n'a pas de '' gîte '' ligne 13. C'est un homme qui est isolé face à ce gigantesque paysage. L'homme est un ouvrier, il ne pense plus '' sa tête vide '' ligne 13 et '' il est pris de crainte '' ligne 16. Ses vêtements prouvent qu'il est pauvre '' coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours '' ligne 9. Il subit la force du vent qui fouette, '' les lanières du vent '' ligne 12 , ses mains et les font saigner.  À la fin du texte il ne peut plus résister '' au besoin douloureux '' ligne 17 de se réchauffer les mains. C'est un homme qui subit une grande souffrance. Il se méfie lorsqu'il aperçoit les brasiers au loin, mais il finit par partir pour se réchauffer les mains. En définitive on peut dire que l'ouvrier est un héros faible qui subit les intempéries de ce paysage omniprésent, c'est un anti-héros.

Enfin dans le troisième texte, l'histoire se passe à Marengo. Un homme apprend la mort de sa mère suite à un télégramme. Le personnage n'est jamais décrit physiquement, on ne connaît pas son identité. En effet on sait seulement ce qu'il fait, comme par exemple allé au restaurant. De plus ce qui paraît surprenant chez ce héros c'est qu'il ne ressent rien on a l'impression qu'il n'est pas choqué par cette mort. Il n'éprouve aucun sentiment face à ce terrible décès. Néanmoins on pourrait penser qu'il éprouve de l'affection pour sa mère lorsqu'il emploie le mot '' maman '' aux ligne 1 et 11. Cependant dans la suite du récit, on apprend que lorsqu'il se sera rendu à l'enterrement pour lui cela sera '' une affaire classée '' ligne 12. Il se plaint d'avoir chaud '' il fessait très chaud ''

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