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Qu'est-ce qui distingue une personne d'autres espèces animales ?

Commentaire de texte : Qu'est-ce qui distingue une personne d'autres espèces animales ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2014  •  Commentaire de texte  •  1 339 Mots (6 Pages)  •  767 Vues

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I. Qu’est-ce qui distingue l’Homme des autres espèces animales ?

1. Comment se caractérise l’animal ?

Thèse : l’animal est soumis à l’universalité des caractéristiques de son espèce.

Argument : L’animal vit en fonction de deux objectifs. L’animal cherche tout d’abord à survivre en satisfaisant ses besoins. Mais cette satisfaction n’est elle-même qu’un moyen au service de la reproduction. Un animal singulier ne vit pas pour lui-même mais pour permettre la conservation de son espèce.

Illustration : On constate que chez les animaux, l’instinct pousse à l’union sexuelle non pour la satisfaction individuelle mais par la nécessité de perpétuer l’espèce. En dehors des moments de reproduction fixés par l’instinct, l’animal ne recherche pas l’union sexuelle.

2. Les hommes vivent-ils pour leur espèce ?

Thèse : à la différence des animaux, chaque homme vit pour lui-même, à la recherche de son bonheur individuel. Chaque homme existe de manière singulière.

Argument : L’homme est certes un animal mais plusieurs caractères essentiels le distinguent de ce dernier. L’homme en effet peut être défini comme :

- Un animal raisonnable : l’homme est un être qui réfléchit sur lui-même c'est-à-dire à l’orientation qu’il souhaite donner à son existence et aux moyens d’y parvenir.

- Un animal politique : l’homme vit en société et a besoin de ses semblables pour atteindre ses buts. La société permet à l’homme d’acquérir les biens nécessaires à la satisfaction de ses besoins et de ses désirs personnels.

L’homme se définit donc par le fait qu’il dépasse l’instinct naturel. L’homme invente des modes de vie non naturels. Cette invention suppose la liberté essentielle de l’homme.

Illustration : Dans sa quête de la satisfaction personnelle, l’homme est capable de remettre en cause son instinct de conservation en mettant sa vie ou celle d’autrui en danger. La recherche du bonheur passe par la prise en compte de son propre intérêt personnel plutôt que celui de l’espèce à laquelle l’individu appartient.

3. L’individu est-il absolument libre d’inventer son propre mode de vie ?

Thèse : Bien que chaque homme vive pour lui-même à la recherche de son propre bonheur, l’individu voit sa liberté orientée par les normes propres à sa culture d’appartenance.

Argument : Un individu ne peut pas faire abstraction des codes sociaux de sa propre culture sans risquer d’être mis à l’écart. La culture particulière à laquelle il appartient fixe d’entrée de jeu pour lui un certain nombre de comportements et de valeurs auxquels il doit se soumettre.

Illustration : Il apparaît inimaginable de vivre à notre époque à la façon d’un romain de l’antiquité ou d’un indien d’Amazonie. Cela serait possible mais conduirait à considérer l’individu comme anormal au regard de sa propre société.

Conclusion : Parce qu’il est un être cultivé, c'est-à-dire non naturel, l’Homme se définit par une diversité presque infinie de modes de vie qui reposent chacun sur des normes particulières à une certaine société.

Problème : Etant donné la diversité des cultures, il semble difficile de parler d’un mode de vie commun à tous les hommes. Peut-on cependant trouver une norme universelle commune à tous les hommes et qui permettrait de distinguer entre l’humain et l’inhumain ?

II. Existe-t-il une norme universelle permettant de caractériser l’humanité dans son ensemble ?

1. D'où pouvons-nous tirer la norme permettant de juger de l'humanité d'une culture?

Thèse: Il n'existe pas de norme valant universellement car chaque culture juge des autres en fonction de ses propres valeurs particulières.

Argument: Chaque société possède sa propre définition du normal et de l'anormal, du licite et du défendu, du bien et du mal. C'est à partir de cette norme particulière que chaque société juge des autres cultures en les considérant comme étrangères à l'humanité véritable que cette société prétend incarner.

Illustration: Claude Lévy-Strauss dans Race et histoire utilise la notion d'ethnocentrisme pour montrer la relativité de la notion d'humanité. Chaque société tend à juger les autres à partir de sa propre définition relative de la normalité.

2. Ne doit-on pas renoncer à trouver une norme universelle au sein de l'humanité?

Thèse: Il faut reconnaître que chaque norme étant relative à la société qui l'institue, aucun critère universel ne peut être appliqué à l'humanité.

Argument: Pour éviter de tomber dans l'ethnocentrisme, nous devons adopter un point de vue relativiste. Autrement dit, il nous faut renoncer à découvrir une

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