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Proposition De Corrigé Des Misérables

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Par   •  9 Janvier 2013  •  730 Mots (3 Pages)  •  1 085 Vues

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PROPOSITION DE CORRIGE DES MISERABLES

Les Misérables sont une des œuvres romanesques les plus connues de Victor Hugo.Parue en 1862,cette fresque dépeint la misère d’un peuple et la vision grandiose des émeutes de 1832.Dans ce passage,Victor Hugo nous montre Javert,le policier intègre,en proie au doute.Jean Valjean,le forçat évadé qu’il poursuivait depuis si longtemps,l’a sauvé des assauts des insurgés.Javert s’aperçoit alors que ceux qu’il croyait méchants peuvent être bons,et que sa mission n’a peut-être plus de sens.Ses pas le portent vers la Seine où l’atmosphère fantastique et son face-à-face avec le destin l’inciteront à disparaître.

Le glissement du décor nocturne vers le fantastique se réalise progressivement.La nuit enveloppe Javert et le fait disparaître lui aussi.En effet,l’utilisation fréquente de l’indéfini « on » fait ressentir une impression de malaise :plus de personnage,plus de paysage. D’ailleurs,l’auteur insiste sur l’absence totale de repères « on ne distinguait rien » « on ne voyait pas » « la nuit la plus complète ».Les jalons auxquels l’esprit en déroute de Javert pourrait se raccrocher sont remplacés par des mots « abrupt » « confus » « dérobé »qui évoquent plutôt la confusion,l’indéfini.Nous basculons alors dans un autre monde,et l’on voit que la chute de Javert a déjà commencé.Il se sent peu à peu attiré par ce « gouffre » et entrevoit « unechute imaginable dans ce vide ».Ce qui le fascine,ce n’est pas seulement « l’escarpement de l’infini »,mais surtout « la froideur hostile de l’eau ».Ainsi décrite,elle ressemble à un monstre attendant sa proie.L’auteur la compare d’abord à « une couleuvre »,démon tentateur ;puis,peu à peu, elle semble devenir une hydre dont on entend « le souffle farouche ».Enfin,l’expression « elle bruissait »révèle l’impatience avec laquelle elle attend sa proie.Mais auparavant,Javert a essayé de se raccrocher au seul espoir qui lui resait :la lumière.Orcelle-ci « apparaissait »,puis « s’évanouissait » et donc son infime chance d’éclairer le désordre de son esprit avait disparu.La suprématie du noir,mettant fin à une brève alternance entre ombre et lumière reflète bien le drame de conscience de Javert.Cette lutte ne prendra fin qu’avec le suicide final « dans un clapotement sourd » L’eau,telle un monstre,a digéré sa proie et l’a ainsi rayée du monde des vivants.

Cette vision fantastique n’a existé que dans l’imagination de Javert.Son désarroi seul lui a fait connaître les hallucinations dont nous venons d’être les témoins.Eneffet,nous lecteurs,voyons par les yeux de Javert.Les premières phrases assez courtes le marquent bien. On sent son affolement de bête traquée : « tout était noir » « on ne distinguait rien » « on entendait » « on ne voyait pas ».Javert,avant même d’être tombé sent le vertige s’emparer de lui,le contraindre à cette « chute imaginable ».A partir de ce moment l’idée de suicide fait son chemin en lui.C’est un être fruste,qui n’a pas l’habitude de réfléchir sur le fondement de ses actes.Sa décision est prise.Seulement,pour accomplir cette action qu’aucun supérieur ne lui a demandée,il fait un geste,en apparence dérisoire : « il[ôte]son chapeau ».Cette simple phrase,mise en relief par l’utilisation du passé simple,marque

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