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Principe Des répetitions Dans Zazie Dans Le métro

Dissertation : Principe Des répetitions Dans Zazie Dans Le métro. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2013  •  474 Mots (2 Pages)  •  829 Vues

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◘ La répétition systématique de scène, de motifs ou de répliques rend inopérante toute idée de progression linéaire

→La figure emblématique c'est évidemment le perroquet Laverdure avec sa rengaine: "Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire" revient une vingtaine de fois.

→On a également la désignation des monnuments qui se répète (en taxi, en haut de la Tours Eiffel..)

Par exemple (chap X) montre deux arrestations de voiture et deux embouteillages avec les méme répliques! Ou encore Zazie qui se voit trois fois jetée de force dans un véhicule, ce qui la rend à chaque fois "folle de rage". Elle est aussi l'enjeu de deux scène de foule qui fonction en miroir. L'une avec Turandot: elle a le beau role et l'autre avec Pédro-surplus où elle est en posture d'accusée.

→ Le cinéaste utilise lui aussi la duplication: deux visites de Paris , deux décors qui s'effondrent en trompe l'oeil (Paradis et la brasserie finale), les alignements de bouteilles qui disparaissent interviennent dés la première visite au bar de Turandot puis lors de la fugue de Zazie et enfin dans la scène final;_ Le grotesque pickpoquet qui dérobe un gros réveil dans le gilet de Gabriel dès la première scène réapparait à plusieur repises sans que sa présence ait la moindre influence sur l'action!

◘ Circularité et effacement.



Le roman exhibe sa circularité au dernier chapitre en forme de retour à la case "départ"_ ce que le film met en valeur par la vison au générique, sur la méme musique, du méme trajet de train, mais en sens inverse. Dans la dernière scène du roman et du film, on retrouve la gare, Jeanne Lalochère et es valises (dans les film c'est quasiment le méme plan sur Jeanne courant le long du quai!)

C'est un chapitre fonctionne comme un retour à la réalité après la traversée du métro (où Zazie dormait). D'ailleurs les réponses de Zazie aux questions de samère sont toutes négatives ou déceptives. Elle semble étre passé à coté de la réalité, puisqu'elle ne s'est pas rendu compte de sa traversée en métro ni du changement de Marcel_ deux fait qui pourtant satisfont ses deux quetes...

C'est à l'épigraphie que renvoie la dernière pages, à travers le motif de l'effacement par lequel le narrateur "fait disparaitre" son récit et ses personnages : Zazie est "très absente", Gabriel "pas brillant", et Marcel "s'éclispe". Ce récit s'achève sur une sorte de vanité des apparence, de la quéte et de la création elle-méme, qui n'est qu'une illusion de plus...

La structure du roman, faite de répétitions et de circularité, lui donne une tonalité désenchantée teintée d'angoisse métaphysique, qui l'ancre parfaitement dans la modernité. Quand au film c'est plutot de la frénésie absurde de la vie urbaine qu'il rend compte.

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