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Poème à la façon de Lautréamont.

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Par   •  9 Novembre 2016  •  Analyse sectorielle  •  389 Mots (2 Pages)  •  366 Vues

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La méduse*

N'êtes-vous pas au courant, vous qui pénétrez dans un monde qui vous est interdit, pourquoi elle ne se contente pas de vous tuer, mais de vous caresser le moindre membre de peau libre, pour ne jamais le quitter. Laissez-moi vous raconter son action, pendant cette longue et mortelle agonie qui suivra: parce qu'elle n'en a pas envie, la vengeance la motive. Il est évident que, si elle n'était pas portait par les puissants courants des mers, elle se jetterait sur votre corps, pour le dévêtir de sa combinaison pour s'agripper, de ses tentacules empoisonneuses à ces bras, ces jambes, ces pieds, cette tête, et toute votre enveloppe y passerait. Le long des plages elle s'active à repousser les intrus de son océan, observant silencieusement sa proie, vous m'en servirez de témoin. Bien-heureusement elles n'ont pas de cerveau, ces petites tueuses des froides abîmes. Qui devraient avoir la palme d'or, pour détenir le monopole du meurtre. Elles font partis du monde des étoiles filantes, mais elles sont bien présentent, les plongeurs les qualifient de mortels mirages. Je ne donne pas cher du lion qui se battrait avec une méduse. Il ferait un choc anaphylactique en quelques secondes, malgré sa taille. Il n'aurait pas le temps de rugir pour prévenir les autres. Le serpents se laisse toucher. La méduse, non. Je ne vous apprends pas qu'il est irréversible de vous y essayer. Méfiez-vous, vous et votre esprit trop curieux qui plongez dans l'inconnu, si vous êtes mal couvert ou simplement suicidaire. Il est déjà trop tard pour vous. Vous mourrez engourdit par une terrible sensation, qui vous rongera les pores d'une douleur scrupuleusement lente. Et exquise. Les méduses ne pourront faire plus de mal qu'elles le font déjà, et n'en feront jamais autant qu'elles le souhaiteraient. Si vous croisez une méduse, remontez à la surface, regagnez le rivage avant qu'il ne soit trop tard. Vous connaîtriez quelques horreurs. C'est arrivé. J'en suis déjà ravis que tu connaisses tant de souffrances, ô toi le monstre humain, qui continu de braver les interdits, alors que tu es avertis; je ne souhaite rien de plus pour ces meurtrières, qu'un cerveau.

*Méduse boîte: les bébés ne sont pas plus grands qu'une tête d'allumette et se trouvent dans les profondeurs, mais sont aussi mortelles que celles qui font plus de cinq mètres près des rivages.

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