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Portrait d'Elias Dans le chapitre 9 dans le livre Si C'est Un Homme de Primo Lévi

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Par   •  27 Juin 2013  •  651 Mots (3 Pages)  •  3 266 Vues

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Primo Levi : Portrait Elias Chapitre 9

Le chapitre 9 du récit autobiographique de primo Levi aborde les conditions de survies à Auswitzch et opère une dichotomie (une coupure en deux) entre les survivants et les autres. Ce qui sont destine à périr sont appelles les damnées dans la logique du camp tandis que de l'autre cote quelques individus s'en tirent merveilleusement et appartiennent à la catégorie des élus. Elias Lindzin se détache particulièrement parmi les êtres favorises. Sa puissance physique est une certaine démence mentale en font un individu particulièrement adaptée a la folie qui règne dans le camp. Son long portrait montre une fascination de la part de l’auteur et une puissante répulsion. Elias apparaît en même temps comme un modèle de survie et comme un anti modèle d'humanité.

Quelle attitude adopte le narrateur/auteur vis-à-vis d'Elias ?

Le personnage d'Elias est au centre d'une fascination ambiguë car il déclenche d'une certaine admiration de la part de l'auteur (méduser comme les autres par les prouesses surhumaine d’Elias) mais en même temps il ressent une profonde répulsion pour un être ou dominent la bestialité et le déséquilibre mental. Nous verrons donc dans l'extrait présent l'étrange fascination qu'exerce Elias puis la condamnation sans appel que prononce l'auteur.

I) L'étrange fascination

1) Un portrait très détaillé

Longueur inhabituelle du portrait → importance qu'il revêt aux yeux du narrateur. C’est un personnage emblématique. Elias devient l'être qui résume le mieux la folie du camp.

2) La fascination pour Elias.

Admiration pour Elias → éléments valorisant reflétant la célébrité d'Elias (pour les SS et les Häftlings). Elias = être si extraordinaire, si doué qu'il parait "extrahumain" → " il est physiquement indestructible " Eloges se limitent à ses prouesses physique, sa débrouillardise et ses capacités surhumaines → n’abordent pas les régions morales (bonté, humanité, fraternité)

3) La tentation "Elias"

Il attire l’envie → facilité dans l’effort, habilité, ingéniosité → Elias = modèle pour survivre. Mais mauvaise tentation → renonce aux principes moraux (= danger). Elias est donc un modèle du mal qui ne réussit que dans cet univers voué au mal ; c'est pourquoi dans le monde normal, Elias serait dans une prison ou un asile. Elias → révèle la perversion propre au camp.

II) Une condamnation sans appel

1) La violence d'Elias

Admiré pour ses prouesses mais se montre sans humanité envers ceux qu’il dirige → auteur n’en parle pas trop. Cet aspect est révélé par touche (« brutalité sournoise ») : Elias = détestable mais caché derrière des apparences attirantes. + Autres points négatifs : vol, folie, dissimulation. « aventures mystérieuses dans quelque recoins inconnus du chantier » → corruption, trafic (pour son seul intérêt) → égoïsme (violence = façon de se faire bien voir auprès des Kapos)

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