Poeme langage

Langage

Je dis : nuit, et mes rêves m'enveloppent dans l'utopie qu'aurait pu être la vie.

Je dis : neige, et mon esprit vogue vers une avalanche de poudre blanche.

Je dis : mer, et j'imagine une procession de vagues sur les flots ricochées jusqu'au rivage.

Je dis : ciel, et je vois l'astre brillant illuminé le monde jusqu'à s'éteindre perpétuellement sous mes yeux à l'horizon.

Je dis : vent quand le temps épérdument lent tourbillonne autour des feuilles de l'automne.

Je dis : sang, et mes muscles se figent tandis que de violentes secousses parcourent mon corps.

Je dis : encre, et mes écrits se changent en dessins faites par un cancre.

Je dis : feu, et les flammes s'élèvent sur les vestiges datant du Moyen-Âge.

Je dis : pluie, et l'eau de source se tansforme en une multitude de flocons de neige.

Je dis : terre, et les ruines restantes d'un château scintillent dans la lumière.

Le Jardin Paris at night

Des milliers et des milliers d'années Trois allumettes, une à une dans la nuit

Ne sauraient suffire Pour dire La première pour voir ton désespoir

L'état d'euphorie qu'a ressentit mon coeur La seconde pour le voir croître

Quand tu m'as avoué ton amour La dernière pour te voir boire et

Quand je t'ai avouée le mien L'oscurité toute entière à y penser sans

Une nuit sous le scintillement des étoiles trop y croire.

Au pied de la Tour Eiffel, à Paris

A Paris

Sur la terre

La terre qui est un astre

Avec l'encre couleur du temps...

J'écris avec l'encre noir, la mort de mes éspoirs,

les peines révolues de mon coeur et la fin de mon bonheur.

J'écris les reminiscences de notre histoire

en ésperant les revoirs à la lueur des bougoirs.

J'ecris avec l'encre verte toutes ces années où j'ai souffert

J'écris cette haine renforcée par ton abscence

tous les jours où j'y pense.

Avec l'encre violette, j'écris les jours de fêtes

passés

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