LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Plan de Louis Ferdinand Céline, Mort à crédit.

Commentaire de texte : Plan de Louis Ferdinand Céline, Mort à crédit.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  909 Mots (4 Pages)  •  2 587 Vues

Page 1 sur 4

Littérature, culture et société

Explication linéaire, bloc 9

Explication linéaire Louis Ferdinand Céline, Mort à crédit, 1936.

Introduction : Céline est sans doute l'un des auteurs du XXème siècle qui a suscité à la fois le plus d'engouement et d'indignation. Il n’en reste pas moins l’un des auteurs majeurs de la première moitié du 20éme siècle. Mort à crédit est le deuxième plus grand roman de Louis-Ferdinand Céline, publié en 1936, il raconte l'enfance de Bardamu dans "Voyage au bout de la nuit", paru quatre ans auparavant. Après un prologue situant son présent, médecin dans les années trente, le héros narrateur, Ferdinand, se rappelle ses jeunes années, dans un milieu bourgeois, vers 1900. Dans notre extrait, Ferdinand fait le portrait de son employeur, l’inventeur et directeur de journal Courtial des Pereires.

  1. Description du génie de l’inventeur et de sa lutte

  1. Description du génie

Lexique familier pour le génie avec « son tourment » l.4 ; « les chimères » l.5. Cela présente aux lecteurs, le génie  comme quelque chose de mauvais qui souhaite faire du mal à l’inventeur.

  1. Les effets

Louis Ferdinand Céline fait une personnification du génie, lorsqu’il utilise le terme « ce dressage » l.8 et « son génie lui avait coûté plus de peine, de vrais surhumains efforts » l.9-10 le lecteur comprend que le génie prend le dessus sur l’homme et que cela rend notre personnage principale impuissant. Par la suite grâce à la métaphore « lui dilatait le cassis » l’auteur montre le début de folie de l’inventeur. Progressivement le génie lui efface, détruit sa part d’intelligence. Notamment en se servant des allusions au sommeil, « dans la nuit ce n’était pas la pause » l.3 « l’idée de dormir s’enfuyant »l.6 et « il avait perdu tout sommeil » l.7. Il appuie sur le fait que le génie  ne lui laisse aucun répit même la nuit.

  1. L’expression de l’auteur

L’énumération de l’auteur à la l.1 « produire, d’imaginer, de concevoir, de résoudre, prétendre » montre que le génie est incontrôlable et produit de multiples choses. Les points de suspension situés à chaque fin de phrases « prétendre… » l.2, « soir… » l.2, « pause… »l.3, « idées…»l.4, « carreau…» l.4 font penser à l’esprit de l’inventeur, trouble et imprécis. Il n’arrive pas à achever ces idées, il ne contrôle pas ces pensées. On peut aussi le voir à travers l’onomatopée « vroutt » l.6. L’oublie de négation à la l.3 « dans la nuit c’était pas la pause » et « mais c’était pas compatible avec le roulement du canard » l.15 fait presque penser que dans ce texte c’est le génie de l’inventeur qui s’exprime.

  1. Lorsque le génie prend le dessus
  1. Perception du génie

Le génie qu’on a personnifié dans le paragraphe précédent écrase l’homme, « quand il était quand même vaincu » l.11. Le génie, sa folie parait beaucoup  plus forte que lui et prend ainsi toute la place « après bien des résistances » l.11.  Le génie est vu comme des « virulences » l.13 et à travers l’hyperbole « l’abracadabrant problème » on peut voir qu’il est vu comme quelque chose qui prend beaucoup de place.

  1. Les effets

A présent l’inventeur commence à avoir des hallucinations « il commençait à y voir double, à voir y triple » l.12 « à entendre des drôles de voix » l.13. Céline fait apparaitre explicitement la folie, de l’inventeur.

...

Télécharger au format  txt (5.5 Kb)   pdf (59.5 Kb)   docx (10.4 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com