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Plan De Dissertation détaillé : L'adaptation Du Personnage Venu D'ailleurs Dans Soigne Ta Chute De Flora Balzano Est-elle Difficile ?

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Par   •  25 Février 2013  •  509 Mots (3 Pages)  •  2 032 Vues

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Rappel du sujet:

L’adaptation du personnage venu d’ailleurs dans Soigne ta chute de Flora Balzano est-elle difficile?

Je crois qu’effectivement, l’adaptation du personnage venu d’ailleurs dans Soigne ta chute est difficile. Premièrement, l’identité de la narratrice est remise en cause, ce qui rend son adaptation difficile.

Malgré le fait qu’elle ait vécu au Québec pendant plusieurs années, la narratrice est incapable de s’identifier à la société québécoise. Elle « [a] de la peine parce [qu’elle] ne [sera] jamais québécoise. Voilà. On ne devient pas québécoise. On ne devient rien. Jamais. »

La narratrice se questionne sur son statut dans la société. Elle se sent inférieure aux autres et affirme qu’elle en a « marre de n’être qu’un membre, et encore, membre, c’est vite dit, moignon conviendrait mieux. Marre de n’être qu’un moignon de la minorité... de quelle minorité, au fait? Avec [sa] peau trop blanche, [elle] ne [peut] sûrement pas [se] réclamer de la minorité visible. Alors quoi? Invisible? Un moignon de la minorité invisible? Non. Au secours. Il y a des limites à la minimalisation. » (STC, 35)

En second lieu, la narratrice démontre de la difficulté à s’adapter aux conditions de la ville de Montréal.

Elle se lamente à plusieurs reprises du froid de l’hiver canadien. Elle adresse même une prière à Dieu en lui demandant : « faites que je ne sois pas obligée de passer ma vie au Québec. Ça fait longtemps que je gèle, mon Dieu, ayez pitié. » (STC, 50)

Elle se plaint du vacarme intolérable dans la ville, en affirmant que « Montréal, c’est agréable pendant les vacances de la construction. Le reste du temps, c’est l’horreur » (STC, 62), puisqu’elle a de la difficulté à communiquer avec son ami à cause des bruits causés par la construction.

La narratrice exprime son sentiment d’ennui face à l’immensité de la ville lorsqu’elle dit : « On est sûr de rien quand on est immigrant. C’est le grand tâtonnement, le grand étonnement, le nombre de pharmacies, de banques, de salons funéraires qu’il y a dans ce pays, incroyable » (STC, 34), montrant ainsi qu’elle se sent intimidée devant l’ampleur de la ville de Montréal.

Troisièmement, la narratrice est victime de discrimination. Elle se fait rejeter et minimaliser par les autres membres de la société.

À maintes reprises, les membres de la société d’accueil font des remarques sur l’accent de la narratrice. Lorsque celle-ci s’adresse au propriétaire de l’appartement qu’elle veut louer, ce dernier lui lance : « T’es t’une p’tite Française, toé » (STC, 76), comme si elle était dans une catégorie minimalisée et mise à part.

Dans sa vie professionnelle, elle a de la difficulté à se trouver un emploi à cause de son accent qui la distingue des autres et la met dans une catégorie à part. Le réalisateur d’une pièce de théâtre lui refuse un rôle d’infirmière en lui expliquant que « [son] audition, c’était la meilleure, [elle a] bouleversé tout le monde et le producteur, mais [elle n’a] pas été choisie. [Car] l’infirmière qui aurait [son] p’tit

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