Pistes de travail sur le « héros » dans le roman

Pistes de travail sur le « héros » dans le roman

Intro :

Le héros est, à l'origine, dans la mythologie gréco-latine, le produit de l'union d'un dieu ou d'une déesse avec un être

humain. En tant que tel il symbolise toujours la cohabitation de forces divines, supra-humaines avec des forces

chthoniennes. Il est mis en valeur dans des épopées, comme l’Odyssée ou L’Iliade d’Homère ; ou encore L’Enéide de

Virgile.

L’imaginaire collectif, lui, associe au héros le plus souvent la beauté, l’intelligence, la jeunesse et la force physique.

Cette représentation, on la retrouve dans les portraits stylisés et idéalisés des contes de fées de l’enfance, où le prince ne

peut être que charmant, et la jeune fille qui lui est destinée pure et blanche comme la neige.

A. les romans de chevalerie du Moyen-Age :

- Les personnages y portent encore les valeurs des héros épiques, ils sont parfois des « modèles » dans le domaine social,

moral, spirituel, etc.

- Mais le héros transpose les valeurs héroïques du héros d’épopée (qui se bat pour sa société) à travers un destin singulier :

ex. les héros de Chrétien de Troyes comme Lancelot ou Yvain illustre les valeurs courtoises du 12è-13è s et se battent

surtout pour la femme aimée.

B. Au 17è siècle, on trouve dans le roman un modèle aristocratique idéalisé :

- par ex. dans La princesse de Clèves, 1678, où celui que la princesse de Clèves aime d’un amour impossible, le duc de

Nemours, incarne l’idéal de la cours de Louis XIV, l’honnête homme ; cependant que la princesse elle-même est l’idéal

de l’honnête femme : elle est aussi belle que vertueuse !

C. les romans historiques du romantisme (1800-4850) :

- Au 19è s, les valeurs chevaleresques (courage, honneur, aide des plus faibles en protégeant « la veuve et l’orphelin ») se

retrouvent notamment dans les romans historiques du romantisme (1800-4850) où sont exaltées les prouesses de héros au

service du bien, comme D’Artagnan dans Les trois mousquetaires

=> nostalgie des romantiques de la société d’ancien Régime ou napoléonienne où les jeunes gens pouvaient prouver leur

courage sur les champs de bataille, alors qu’ils vivent sous la Restauration (1815-1830) et sous la monarchie de juillet

(1830-1848) qui sont des monarchies bourgeoises, très matérialistes.

Conclusion :

A notre époque, ces

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