LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Phèdre et Hippolyte

Commentaire de texte : Phèdre et Hippolyte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  881 Mots (4 Pages)  •  1 300 Vues

Page 1 sur 4

Phèdre, qui était originalement Phèdre et Hippolyte, est une tragédie théâtrale écrite par Jean Racine au 17eme siècle. C’est une histoire d’amour vécue par Phèdre, épouse de Thésée, roi d’Athènes. Mais ces sentiments de passion qu’elle émet ne sont pas pour son mari mais pour son beau-fils, Hippolyte, qui ne lui partage pas ces émotions. Dans l’Acte II scène V de cette tragédie, Phèdre commence son dialogue avec Hippolyte en lui parlant de son père et de la peine qu’elle sentait à propos de sa mort mais finit par lui proclamer son amour. On voit, en premier qu’elle essaye de contrôler son amour envers Hippolyte mais en même temps se trouve vulnérable envers ses émotions et sentiments d’amour et de passion. Elle vit dans un dilemme : est-ce qu’elle doit céder à ses émotions ou doit-elle respecter la mémoire de son défunt mari en laissant ses sentiments lui arracher le cœur?

Phèdre veut désespérément contrôler tout ce qu’elle sent et tout ce qu’elle agit. Elle se fait toujours penser à son mari mais en parle de ce dernier comme si elle avouait implicitement son amour à Hippolyte. Ici, elle essaye de cacher ses émotions en faisant Hippolyte une réflexion de son père mais cette méthode d’agir et de parler lui entre dans une sorte de confusion volontaire entre Hippolyte et Thésée.

« Oui, Prince, je languis, je brule pour Thésée » (page 64, vers 634). Cette gradation est suivie alors par une accumulation : « il avait votre port, vos yeux, votre langage ». Ici c’est comme si

elle avouait mais implicitement son amour pour se délivrer de ce sentiment de culpabilité et de tristesse.

« En vain vous espérez qu’un dieu vous le renvoie » (page 64, vers 625). Cette substitution de « nous » par « vous » aide Phèdre à se désolidariser de son mari en espérant plus qu’il revienne, mais en même temps cachant ses sentiments d’Hippolyte.

Elle essaye alors ici de contrôler ce qu’elle dit à Hippolyte pour ne pas lui perdre mais lui donne des allusions espérant qu’il comprenne et qu’il lui partage son amour.

De plus, avec le temps, Phèdre avait déjà compris que Hippolyte ne lui aimerai jamais, ce fait lui a mis dans un cadre réaliste dans sa vie. Elle essaye toujours à se rappeler qu’Hippolyte ne lui aimerai jamais, elle pensait que cette méthode de prendre conscience des faits et des réalités, lui obligerai de lui oublier. Elle voulait sembler inhumaine et cruelle pour qu’Hippolyte lui haïsse. « J’ai voulu te paraitre odieuse, inhumaine.

Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine» (page 66, vers 685- 686)

« De quoi m’ont profité mes inutiles soins?

Tu me haïssais plus, je ne t’aimais pas moins. » (page 66, vers 687-688)

D’autre part, Phèdre ne pouvait plus supporter le fait qu’elle niait à elle-même qu’elle était tombée en amour avec le fils de son époux. Elle était si vulnérable au charme d’Hippolyte qu’elle finit par lui dire qu’elle lui aimait et même l’adorait. Ce dernier rejeta cette proclamation et il était consterné par le fait que sa belle-mère lui parlait d’une telle façon.

«

...

Télécharger au format  txt (5.3 Kb)   pdf (73.4 Kb)   docx (10 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com