Phèdre, Racine

La scène dernière de cette tragédie est marqué par un aveu de culpabilité émanant de Phèdre.

En premier lieu, Phèdre avoue à Thésée sa passion amoureuse envers Hippolyte. En effet au travers du vers 1, elle dit vouloir " rompre un injuste silence ". Mais cette passion se manifeste aussi par des groupes nominaux sous forme de métaphore, comme on peut le voir au vers 9 avec "une flamme funeste", ou sous forme d'hyperbole au vers 11 avec " ma fureur " ou encore au vers 14 avec "ma faiblesse".

Ensuite, on peut s'apercevoir que malgré son aveu, elle n'assume pas entièrement sa faute et la remet en cause sur d'autres personnes. En effet, on peut voir au vers 9 que "le ciel" est le sujet d'un verbe de mouvement d'action qui montre qu'elle rejette sa faute sur les dieux. Mais on peut également constater au vers 10 avec « la détestable Oenone », où le sujet ici est lui aussi suivit d'un verbe de mouvement d'action, que Phèdre cherche à nous montrer qu'elle remet aussi la faute sur Oenone.

Enfin, il faut savoir que cette aveu n'est pas sans but. On peut remarquer au vers 1 avec « rendre son innocence » et au vers 2 avec « point coupable » que Phèdre veux montrer à Thésée que son fils à été victime d'une injustice et que rien n'était de sa faute. Elle veux aussi principalement redonner l'honneur à Hippolyte comme on peut le voir au vers 7 et au vers 35 où les termes mélioratifs qu'elle emploie au sujet du fils de Thésée le qualifie de « chaste et respectueux » et teneur d'une grande « pureté ». Phèdre le dit ainsi elle même au vers 35 en déclarant « rendons lui les honneurs ».

En outre, cet aveu entraîne le dénouement tragique de cette œuvre.

Tout d'abord, cette scène donne lieu a l'agonie et la mort de Phèdre. Elle la raconte elle même à l'aide d'euphémisme, disant ainsi au vers 6 que « les moments lui sont chère » ou encore au vers 20 disant vouloir « par un chemin plus lent descendre chez les morts »

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