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Phèdre, Jean Racine

Commentaire de texte : Phèdre, Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  488 Mots (2 Pages)  •  971 Vues

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COMMENTAIRE COMPOSE :

Nous allons étudier un extrait de la tragédie « Phèdre » de Jean Racine crée le 1er Janvier 1677. Il s'agit d'une tirade de Phèdre dans l'acte IV (scène 6). Phèdre est amoureuse de son beau fils Hippolyte, mais lorsqu'elle apprends que celui-ci a des sentiments pour une autre son amour passionnel se transforme en une jalouse rage.

Comment l'amour passionnel à caractère incestueux de Phèdre est évocateur de vengeance et de destruction intérieur ?

Dans une première partie nous verrons que la jalousie extrême de Phèdre occasionne à un désir de vengeance, puis dans une seconde partie nous évoquerons la dégradation interne de Phèdre.

I) La « jalouse rage » de Phèdre :

Dans cette tirade Phèdre éprouve une nouvelle douleur. Les termes employés pour cette douleur sont: (v.1226)  « douleur non encore éprouvée », «  A quel nouveau tourment me suis-je réservée . » (v.1227). Cette douleur s'avère être de la jalousie, on le remarque lorsque Phèdre dit : « Prends pitié de ma jalouse rage » (v.1263) . A la confusion d'être repoussée s'ajoute soudain pour Phèdre la torture de savoir que celui qu'elle pensait inaccessible a des sentiments pour une autre.

Cette jalousie extrême va se transformer en un désir de vengeance. Phèdre songe au pire : « il faut perdre Aricie »(v.1259). Elle pense que se débarrasser d'Aricie serait la solution de ses problèmes et qu'ensuite elle pourrait récupérer Hippolyte.

II) Une femme isolée anéantie :

La passion de Phèdre pour l'amour d'Hippolyte et d'Aricie est démontré dans le texte lorsqu'elle s'imagine se qu'on fait Aricie et Hippolyte pour s'aimer (v.1241 à 1244) et elle aurai voulu cela pour elle est Hippolyte.

Face à ce couple uni Phèdre se sent repoussée :  « Et moi, triste rebut de la nature entière [...]j'attendais le moment où j'allais expirer. » (v.1241 à 1244). Phèdre pensait que le remède de toutes ses souffrances était la mort. Elle est seul dans sa misère car même sa nourrisse Oenone a qui elle faisait confiance ne lui à rien dit : (v.1232)  « Tu le savais. », (v.1234 »ne pouvais-tu pas m'instruire ? ».

Par l'héritage de son père Minos juge des Enfers elle c'est jugée elle même coupable de ses souffrances pour avoir aimé Hippolyte. Elle ne pouvais rien faire face a se couple innocent : (v.1238)  « approuvait l'innocence », (v.1240) « clairs et sereins pour eux ».

Nous avons donc pu voir que l'amour de Phèdre pour Hippolyte amène à une vengeance et un destruction interne. On peut comprendre aussi que dans ces conditions rien ne peut s'opposer aux ravages de l'amour. Nous pouvons aussi faire la comparaison entre cette tragédie et la mésaventure du prophète Youssef face la reine qui avait un amour passionnel pour celui-ci. Mais après avoir vu qu'il n'éprouver rien pour elle, elle voulu le piéger en disant que c’était lui qui voulait la séduire. Quoi qu'il n'en soient, au final quels que soient les efforts Phèdre est

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