Philippe Askenazy, l'emploi face au changement technologique

Fiche de lecture sur le texte de Philippe Askenazy, L’emploi face au changement technologique.

Orthographe et syntaxe (visibilité de la structure, qualité de la calligraphie, de la syntaxe et de l’orthographe) : 3 points

1er bloc : 2 points

Titre : « L’emploi face au changement technologique »

Source : Cairn.info, Réseau Canopé

Auteur : Philippe Askenazy

Date : 2016

Thème : Idées économiques et sociales

Mots clés : Emploi ; changement technologique

2ème bloc : 5 points

Vocabulaire spécifique / notions à retenir :

Changement technologique : synonyme de progrès technique, arrivée de nouveaux outils dans le travail.

Progrès : c’est l’action d’aller vers l’avant, de s’accroître, d’être meilleur. Le progrès est l’évolution dans le sens d’une amélioration.

Croissance : ça correspond à une augmentation soutenue et durable, durant une période plutôt longue, de la production de biens et de services appréhendée par des indicateurs comme le PIB.

Minima du salariat : c’est la rémunération légale minimum que doit recevoir tout travailleur majeur. Il est aussi appelé SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance).

Polarisation des emplois : ça renvoi à l’accroissement simultané de la part des métiers les plus qualifiés, induisant une baisse simultanée de la proportion des effectifs en emploi au milieu de l’échelle des qualifications.

Classe moyenne : désigne la partie de la population qui se situe entre les classes aisées et les classes les plus pauvres, du fait de son niveau de vie. Elle est constituée d’un ensemble hétérogène de classes sociales qui varie selon les époques et les pays.  

Travail : c’est l’activité de l’homme appliquée à la production, à la création et à l’entretien de quelque chose. Le travail peut être manuel ou intellectuel. C’est aussi l’activité professionnelle régulière et rémunérée.  

Emploi : c’est un contrat passé entre deux parties, l’employeur et l’employé, pour la réalisation d’un travail contre une rémunération par l’exercice d’une profession ou pour un travailleur indépendant, contrats dans le cadre de l’exercice d’une profession.

Progrès technique : c’est l’ensemble des éléments qui permettent d’améliorer les méthodes de production et d’accroître la productivité.

Productivité : c’est le fait d’être productif. La productivité est le rapport entre une production de biens ou de services et les moyens qui ont été nécessaires pour sa réalisation comme par exemple les machines, les humains, les matières premières.  

Richesse : c’est une personne qui possède une grande fortune, des biens importants. Dans le texte de Philippe Askenazy, on parle de « gains de richesse », on peut alors dire qu’on augmente cette richesse.

Salarié : personne qui s’engage à exécuter un travail, à temps plein ou à mi-temps, pour le compte d’un employeur, en contrepartie d’un salaire. Il peut s’engager pour une période limitée ou illimitée.

Consommation : utilisation de biens et de ressources dont on ne peut se servir qu’en les détruisant ou en les transformant.  

Investissement : action d’investir, c’est-à-dire d’acquérir de nouveaux moyens de production, d’améliorer leur rendement ou de placer des capitaux dans une activité écoq dans une entreprise. L’idée de l’investissement est d’en retirer un profit.  

Activité économique : ensemble des actions que doit accomplir la population afin de satisfaire ses besoins grâce à la production de biens et de services.

Production : activité qui apporte de la valeur ajoutée par la réalisation de biens et de services. Elle consiste à transformer les facteurs de production : matières premières, main d’œuvre etc) en nouveaux produits. 

Biens et services de consommation : un bien de consommation désigne un produit fabriqué destiné au consommateur final. On les distingue des biens de production.

Investissements issus des nouvelles technologies : investir dans de nouveaux moyens de production de façon technologique, c’est-à-dire dans du capital (machines).

Mouvement de création destructrice : processus mis en évidence par Schumpeter pour expliquer le rythme de l’évolution économique. Les mutations des structures économiques, générées par le progrès technique, se traduisent par un mouvement simultané de création d’activités nouvelles et de destruction d’activités dépassées.

Société : groupe organisé regroupant des êtres humains, ayant établi des relations durables qui vivent sous des lois communes, qui ont une forme de vie plus ou moins commune, et qui sont soumis à un règlement commun ou qui ont des centres d’intérêts communs.

Economistes « techno pessimistes » : ce sont les économistes qui ont un mauvais regard sur l’essor des innovations technologiques.

Economistes « techno optimistes » : ce sont les économistes qui voient d’un bon œil l’apport des innovations technologiques.

Sphère productive : ce sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère.

Révolution industrielle : processus de changement rapide de l’industrie qui a modifié en profondeur l’agriculture, l’économie et la société. Cette révolution industrielle est apparue en Angleterre à la fin du 18ème siècle.

Marché du travail : lieu de rencontre de l’offre et de la demande du travail. C’est aussi le lieu où se fixe le montant de la rémunération du travail.

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