Peut On être Victime De Ses rêves ?

Le rêve est un phénomène psychique que chaque individu vit au moins une fois. Une expérience curieuse ou la conscience semble lâcher prise sur la réalité. Les trois documents qui nous sont proposés traitent du rêve diurne, de la rêverie.

Les deux premiers textes sont paru en 2000, le premier est un extrait d’un essai de Communication de Michèle Jouve, ou il met en avant les similitudes entre la publicité et le rêve. Le second est un extrait du roman de Frédéric Beigbeder issus de 99 francs ou l’auteur fait part de son expérience dans le monde la publicité qui vend du rêve. Enfin le troisième et dernier document écrit par Georges Perec en 1965, est un extrait de son roman Les choses, qui raconte l’histoire d’un couple se complaît dans leur rêverie. Ils mettent chacun en avant des situations, des objets qui suscitent le rêve chez l’homme. On peut constater dans ces textes que le rêve ne semble pas toujours avoir des points positifs, on peut alors se demander si l’on peut être victime de ses propres rêves ? Nous verrons dans une première partie que le rêve à des influences positive sur l’homme, qu’il lui permet d’orienter sa vie autrement mais aussi de faire une parenthèse dans la réalité. Puis dans un deuxième temps nous verrons que le rêve peut parfois se transformer en cauchemar, qu’il n’a pas que des aspects bénéfiques et peut être facteur de démotivation, d’enfermement et d’illusion.

Les trois documents mettent en évidence les aspects négatifs du rêve, mais ce dernier est-il réellement néfaste pour l’homme ? N’a-t-il pas des effets positifs ?

Le rêve stimule l’individu qui ne se satisfait pas de ce qu’il est et de ce qu’il a. C’est ce que nous démontre Frédéric Beigbeder dans son roman 99 francs, ou il met en avant le fait que le rêve, dont ici la publicité en est la source, nous permet d’avoir des ambitions et nous entraîne à réaliser nos désirs, économiser pour se payer la voiture de nos rêves, etc. Le rêve élargit les possibles et nous pousse à s’imaginer dans le futur. C’est le cas du couple dans le roman de G.Perec qui s’imagine plus tard dans leur appartement de rêve. Ce dernier nous permet d’espérer et donne à chacun des raisons de vivre. Michèle Jouve dans son essai dit que le rêve est indispensable à notre vie. Le rêve permet de se libérer de réalités douloureuses, les héros du roman de G.Perec rêve de l’appartement parfait, cela leur permet de s’évader or de la réalité, loin de leur petit appartement, de leur vie morose et ennuyeuse. Ainsi ils se complaisent dans leur rêve qui les faits vivre.

Peut-on vraiment parler de vie ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une forme de survie ?

Le rêve n’est pas une vie. Il nous coupe de la réalité le couple du roman de G.Perec se complaît dans ses illusions et leurs rêves les paralysent dans la réalité. Le rêve aurait donc tendance à nous enfermer et à nous empêcher d’avancer dans le monde réel. Le rêve nous amène à vivre à travers nos fantasmes.

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