Petit pays, écrit par Gaël Faye.

PETIT PAYS

J’ai choisi petit pays, écrit par Gaël Faye. Il a été paru en 2016.

Gabriel vit au Burundi avec ses parents et sa sœur Ana, il passe une enfance heureuse jusqu’à ce que ses parents se disputent sans cesse au point de se séparer peu de temps après leur mariage. Avec ses amis, Gabriel joue, s’amuse, vol et revend des mangues, se baigne, pêche et boit des bières chaudes dans un cabaret. Gabriel et ses amis éprouvent une haine envers un jeune de leur quartier, Francis. Arriva le jour des onze ans de Gabriel, celui-ci avait préparé une fête dans le jardin, autour d’un barbecue au crocodile, tout le quartier était invité y comprit Francis. Gino, l’un des amis de Gabriel, s’est battu contre Francis, ce qui gâcha la fête. Le lendemain, la population apprend qu’un coup d’Etat vient d’avoir lieu. Le président élu a été assassiné par l’armée. Le vol de mangues dans le jardin de Francis provoque la violente vengeance de ce dernier, qui tente de noyer Gino et Gabriel dans la rivière. Sous la menace de Francis, Gino avoue que sa mère que personne n’a jamais vu, est morte. Gabriel part en vacances au Rwanda chez sa tante Eusébie avec sa sœur et sa mère. Chez elle la joie triomphe. Alors que les massacres politiques continuent, Gabriel découvre que Gino a intégré Francis à leur bande. Gino rassure Gabriel et finissent leur après-midi à la piscine avec leurs amis. Les parents des jumeaux (amis de Gabriel) décident de déménager en France suite à tous les problèmes de leur pays. La bande se développe sous l’influence de Francis, qui veut créer un gang. Les violences de son pays s’intensifient au point de faire partie de l’actualité nationale. Gabriel et sa sœur vont en famille d’accueil, il fait ses adieux à son père. 20 ans plus tard, Gabriel retourne au Burundi en tant qu’adulte. Il va apprendre la mort de son père peu après son départ dans une embuscade et va retrouver sa mère dans un cabaret, vieillie par l’alcool et la pauvreté.

« Il m’obsède ce retour, je le repousse, indéfiniment, toujours plus loin. Une peur de retrouver des vérités enfouies, des cauchemars laissés sur le seuil de mon pays natal. Depuis 20 ans je reviens : la nuit en rêve, le jour en songe : dans mon quartier, dans cette impasse où je vivais heureux avec ma famille et mes amis. L’enfance m’a laissé des marques dont je ne sais que faire. Dans les bons jours je me dis que c’est là que je puise ma force et ma sensibilité. Quand je suis au fond de ma bouteille vide, j’y vois la cause de mon inadaptation au monde. ».

Ce passage m’a ému, Gabriel fait passer un message touchant. Il parle avec son cœur. Ce passage est beau, doux, fluide et puissant. L’écriture de ce passage est très poétique. Je me rends compte que la guerre n’épargne pas les enfants, cela a dû être difficile de vivre ces moments et son retour lui fait peur. L’image de sa mère qui a survécu et qui finit alcoolisée, chantant dans un bar, lui laisse des regrets mais il est content de la savoir vivante mais dans qu’elle état physique et moral et montre comment une guerre peut tout détruire même l’être humain.

Mon personnage préféré est celui de Gabriel. C’est le personnage principal du livre, il nous fait vivre son histoire à travers ses récits, ses sentiments, son éducation et son respect de la vie quand il raconte ces divers faits.

C’est un personnage qui transmet des émotions. Gabriel est un exemple car il n’a pas arrêté de soutenir ses amis dans toutes les circonstances. Il est gentil et protecteur envers sa famille et ses amis.

 J’ai trouvé ce livre génial car il raconte la vraie histoire d’un garçon qui a vécue heureux dans son pays pendant l’enfance et c’est retrouvé confronté à la mort à travers une guerre entre deux camps politique.

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