Petit Epitre Au Roi Clement Marot

Petit epitre au roi, CLEMENT MAROT

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I. La relation tissé par l'épitre

1)L'énonciation

Le texte comporte le pronom personnel de l'énonciateur, ainsi que celui du destinataire, etablissant un lien entre Marot "je" et Francois 1er "vous".

2)La situation du poéte

Le champ lexical de la misere justifie la demande du poete ("je m'enrime" = je m'enrhume v2; "pitié"v3 ; "je ne soutiens maille" v8) qui est exprimé au vers 22. Marot ne réclamme pas de l'argent mais un moyen d'être heureux.

3) Le pouvoir du roi

Il est defini par sa richesse v6. Au vers 5, un complimen de circonstance reunit Marot et Francois Ier dans l'amour de la poésie.

II. La virtuosité du poète

Pour montre son savoir faire, Marot emploie le plus souvent possible le son [Rym]

1)Une forme très contraignante

Adèpte des jeux de mots, il écrit l'epitre entiere en rime equivoquées. Il emploie dans les vers impairs le mot "rime" et ses dérivés, et dans les vers pairs, il obtient le même son, généralement en faisant suivre le mot "rime" par d'autre. Il joue ainsi sur le phénomène de fausse-coupe, il génère l'ambiguité et le plaisir.

2) Les trouvailles

Marot crée des néologismes, comme les verbes "rimasser" et "rimoyer" synonyme de "rimer". Le vers 25, juxtapose trois synonyme."Rimette" est le diminutif de "rime". La diversité des autres suffixes montre l'artisanat que represente l'activité poétique. Pour pouvoir respecter la rime, Marot emploie des néologismes, fais un usage ludique de la parenthèse v8, invente un nom propre v12, crée un nouveau mot.

3)Le résultat

Le groupe sonore [Rim ] est employé 31 fois en 26vers. On peut également ajouter les assonnaces et les allitération en R, I , M. La faculté de jouer avec les mots n'est pas seulement une technique, elle est amour des mots et de la vie elle meme.

III. Une conception de la poésie

1)Un metier

Marot décrit la poésie comme une activité qui l'absorbe. Il emploie le vocabulaire de la profession. Il n'a que 24ans quand il écrit ce poeme, il le rappelle dans son texte, "jeune rimeur" v21. La poesie est devenu pour Marot une activité reguliere et naturelle qu'il pratique "en (s') ébattant".

2) Un plaisir

Le plaisir est opposé a la richesse, dans l'antithese des v15/16. En repondant a la question anbigue v11, Marot insiste sur le profit personnel qu'il en tire; il n'en fait pas la source de richesse materielle. Il donne une définition de la culture, metaphoe au v24.

La poesie merite qu'on lui consacre sa vie et permet d'envisager la

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