LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme pour dénoncer des inégalités, défendre une cause, une idée ?

Dissertation : Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme pour dénoncer des inégalités, défendre une cause, une idée ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2017  •  Dissertation  •  1 357 Mots (6 Pages)  •  3 390 Vues

Page 1 sur 6

Dissertation

Sujet : Pensez-vous que la littérature soit une bonne arme pour dénoncer des inégalités, défendre une cause, une idée ?

Dans un monde que l’on cherche à améliorer constamment, dans un monde qui évolue tout le temps, parfois malgré nous, dans un monde dans lequel on se bat encore et encore pour se battre pour notre liberté d’expression, quels sont les moyens que nous pouvons utiliser pour défendre nos idées ? Beaucoup de personnes, depuis l’invention de l’écriture dénoncent les inégalités au moyen de la littérature. Dans cette réflexion, nous essayerons de voir si la littérature est efficace quand il s’agit de représenter nos idées. La définition de littérature diverge beaucoup selon les sites. Pour cette dissertation, nous mènerons une réflexion à partir de la définition suivante qui parait la plus logique à nos yeux pour le sujet :

Littérature (nom féminin qui vient du latin litteratura, écriture) : les œuvres écrites, dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques ; connaissances et activités qui s’y rapportent (sources : Dixel, Le dictionnaire illustré, 2011).

Nous verrons tout d’abord que la littérature peut plaider pour nos convictions. Comme tout a ses limites, nous déterminerons quelles sont les limites de celle-ci. Et la littérature est-elle le seul moyen d’appuyer nos idées ?

Pour commencer, nous évoquerons les cas dans lesquels la littérature un bon moyen pour protéger nos certitudes et défendre nos convictions.

Initialement, la littérature permet de faire passer une idée en même temps de se divertir. De nombreux auteurs l’ont bien compris puisqu’ils font passer leurs idées et leurs opinions à travers leurs écrits. Dans tous les genres écrits, du théâtre à la poésie en passant par les fables, les auteurs se servent de la littérature pour instruire et divertir en même temps.

Dans Candide, de Voltaire, par exemple, Voltaire dénonce la société dans laquelle il vit tout en racontant une histoire très divertissante. Il dénonce le monde dans lequel il vit comme étant trop ignorant et le démontre à travers son livre.

Pour le théâtre, un des meilleurs exemples est Rhinocéros, de Ionesco. La montée du nazisme est décrite ici de manière plus ludique pour faire réfléchir les lecteurs.

Concernant la poésie, l'exemple le plus pertinent est bien sûr celui de la poésie satirique. Lorsque Victor Hugo écrit Les châtiments, il met son talent et son génie de poète au service de la cause qu'il défend.

Les Fables de la Fontaine sont des fables qui ont été racontées pour persuader. Il fait ainsi d’une pierre deux coups.

Ensuite, la littérature est un bon moyen de diffuser nos idées à travers le monde et surtout à travers les âges. En effet, lorsque l’on veut écrire pour le monde entier, pour démonter quelque chose qui nous tient à cœur, la littérature n’est-elle pas la meilleure des armes ? Les paroles s’oublient vite alors que les écrits ont plus de chances de survivre au temps qui passe.

Les œuvres censurées, comme Gargantua ou Pantagruel de Rabelais, les écrits oubliés pendant un temps, comme Les liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos, n’ont-ils pas quand même refaits surface dans notre société ? N’est-ce pas une preuve suffisante que des idées peuvent se transmettre à la postérité et que c’est la littérature qui permet cela ?

En troisième lieu, nombreux sont les auteurs qui impliquent le lecteur dans leurs écrits afin de l’interpeler, afin qu’il se sente concerné et afin qu’il réagisse face aux problèmes qu’il existe. Quand l’auteur interagit avec nous, nos réactions sont plus vives et plus rapides que lorsqu’il s’adresse au monde en général. Quand il nous apostrophe, il nous pousse à lire son texte avec attention, à nous dépasser et à réagir grâce aux pistes d’idées qu’il a lancées.

Victor Hugo, par exemple dans Souvenir de la nuit du 4, interpelle vraiment son lecteur. À l’aide de cette phrase « -que vais-je devenir à présent toute seule », il sensibilise le lecteur à réagir et, avec la phrase qui suit, « expliquez-moi cela, vous autres, aujourd’hui », le lecteur comprend clairement que l’auteur s’adresse à lui. Hugo pousse ici, comme nous l’avons déjà dit, le lecteur a réagir, à ne pas rester de marbre, à exprimer ses idées.

Nous venons de voir que la littérature peut être une bonne arme pour dénoncer des inégalités, malheureusement, parfois, elle ne nous aide pas. Parfois, elle va même jusqu’à faire le contraire de ce que l’on attend d’elle.

...

Télécharger au format  txt (8.6 Kb)   pdf (66.4 Kb)   docx (12.4 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com