Primo Levi - Si C'est Un Homme, 1947

PRIMO LEVI – Si c’est un homme, 1947

Primo Levi, italien né à Turin en 1919 issue d’une famille juive de la ville (famille intégré dans la société, ne se revendique pas comme juive mais italienne : ne pratique pas sa religion). Etant jeune il ne se pense être juif. Il a suivi un cursus normal : lycée  étude de chimie.

1938 : pouvoir tenu par Mussolini. 1941 : il reçoit son doctorat de chimie à l’université de Turin. Il entra ensuite dans la résistance mais son groupe et lui sont mis dans un camp en décembre 1943. En février 1944 : Auschwitz. Janvier 1945 : camp libéré par les suisses. 19 octobre : il rentre à Turin. Les camps de concentration sont qqch d’unique dans l’histoire. Janvier 1945 : camps libéré par les suisses. 19 octobre : il rentre à Turin. Décembre 1945 – janvier 1947 : écrit le livre « Si c’est un homme » peut-être il a noté qq note au labo à Auschwitz (mais ce n’est pas un écrivain). 1947 : sortie du livre. 1987 : mort, il se jette dans l’escalier  suicide

Le livre commence par un poème de Levi.

Extrait :

- ligne 1 à 14 : arrivé de Jean (présentation : âge 24 ans, fonction : Häftling(détenu), explique ce qu’est un Pikolo. La suite du paragraphe sont des paroles rapportées.)

- ligne 15 à 26 : portrait de Jean

- ligne 27 à 36 : portrait d’Alex

- ligne 37 – 50 : la stratégie de Pikolo et ce qu’il apporte.

Portrait de Jean : parle allemand + français. Quelqu’un de fort et rusé. Son aspect le rapproche d’Alex, il aurait pu être comme lui et imposé sa loi mais lui a le contact facile, est humain. Jean a un combat personnel : la survie. Mais en même temps il pense aux autres qui sont moins privilégiés (les sauve de la cravache, évite leur dénonciations aux SS).

Portrait d’Alex : contre portrait de jean, alex est une brute violente et sournoise, il est bête (ce qui lui forme une carapace). Il utilise le mot « flair » pour le comparer à un chien (ligne 29) : connotation. Alex est un allemand raciste mais détenu car il est criminel. Il méprise les chimistes : ceux qui sont intelligents lors de la distribution des soupes ils sont affamés. Les nazis voulaient ôter toutes leurs caractéristique humaine, les réduire à un animal.

 Les deux sont des détenus mais n’ont pas la même attitude envers les autres.

 Jean est présenté comme un intellectuel contrairement à Alex.

 Qualité morale chez Jean ≠ pas de qualité morale chez Alex qui pense qu’a lui.

 Ce dyptique présente un grand effet de contraste entre ces 2 portraits. Jean incarne le bien et le mal, entre l’amour et la haine.

 + de mots pour faire la critique d’Alex que de Jean.

En conclusion on peut dire que Jean a gardé son humanité (= intelligence, capacité à respecter des règles, éducation, sentiments,...) malgré la situation mais que Alex l'a perdu, il est devenu une sorte d'animal qui lutte pour sa survie.

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