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Nouveau conflit mondial, dans l’entre-deux guerres, des écrivains et intellectuels

Dissertation : Nouveau conflit mondial, dans l’entre-deux guerres, des écrivains et intellectuels. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2013  •  Dissertation  •  932 Mots (4 Pages)  •  1 040 Vues

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Face à la menace grandissante d’un nouveau conflit mondial, dans l’entre-deux guerres, des écrivains et intellectuels tentent de dénoncer ce danger. Parmi eux, un écrivain qui a participé à la première guerre mondiale, Jean Giraudoux, a tenté de dénoncer cette menace grandissante, d’ouvrir les yeux des hommes sur ce qu’est la guerre. Dans sa pièce de théâtre, La guerre de Troie n’aura pas lieu, pièce en deux actes, Jean Giraudoux analyse notamment le rapport des hommes à la guerre, pour montrer enfin que celle-ci est inévitable.

Dans cet extrait de la scène 2 de l’acte I, on assiste à un tête à tête entre Hector, guerrier qui revient tout juste de la guerre, et Andromaque, sa femme, qui attend un enfant. Hector à juré à Andromaque que la guerre dont il revient serait la dernière, mais Cassandre a semé le doute dans l’esprit d’Andromaque, alors celle-ci interroge son mari afin de savoir définitivement si oui ou non il aime la guerre, et elle fait cela en pensant à l’avenir de son fils.

On peut se demander alors comment, dans cet extrait, se dessine peu à peu une image extrêmement ambiguë de la guerre, une image qui semble partagée par tous les hommes.

On cherchera tout d’abord à voir quel est le rapport entre Andromaque et Hector, puis on verra qu’en répondant aux questions d’Andromaque, Hector développe une image de la guerre très ambiguë, et enfin, on verra que ce texte a un impact important sur le spectateur, car il évoque des dangers réels par le discours généralisant d’Hector, et permet ainsi à l’auteur de dénoncer plus efficacement la menace d’une nouvelle guerre.

[...] Tout au long de ses discours, Hector accumule donc les contradictions et les paradoxes, alors qu’il cherche à décrire son rapport à la guerre, cependant, il est un point sur lequel il est clair. En effet, il est sur d’une chose, la guerre, c’est tuer. On les tue. C’est la guerre son rapport à la guerre est donc ambigu, mais en revanche, sa définition de la guerre est claire, la guerre c’est tuer l’autre, déchaîner ses armes contre d’autres hommes. [...]

[...] Dans ses répliques, Hector utilise également des mots qui renforcent cette ambiguïté, par exemple, il dit Si l'on aime ce qui vous délivre de l'espoir, du bonheur, des êtres les plus chers . Le verbe délivrer peut sembler étrange ici, puisque normalement, une délivrance est généralement un bienfait, une libération positive, alors qu’ici, Hector est délivré des choses qui lui sont chères, cela montre bien l’ambiguïté de ses sentiments. Tous ses discours sont également ponctués d’oxymores et d’oppositions qui montrent son indécision, ainsi, on aime son ennemi, mais on le tue quand même On l’aime Mais il insiste Alors on le tue c’est encore une marque de paradoxe dans la manière dont Hector décrit la guerre, il dit également on est tendre parce qu’on est impitoyable encore un paradoxe ainsi, ces deux notions, la tendresse et être impitoyable, semblent totalement incompatibles, et pourtant Hector les associe ici. [...]

[...] Ainsi, tandis qu’Hector revient d’une guerre au début de la pièce, il jure que c’est la dernière, alors qu’il y en aura une autre tout comme on a appelé la première guerre mondiale la der des ders il semble évident pour Giraudoux, en 1935 seulement,

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